Pas du tout usurpé, le qualificatif à la manière de chez nous «soldat ya mpiko» lui sied à merveille : ça lui va comme un gant au regard de ses états de service qui forcément plaident en sa faveur.
En ouverture de la Saison 5 de ma chronique «Mes gens» j’ai opté pour un autre ami d’enfance et frère. Ade Richard Engeba Boyombo fait partie des figures emblématiques que compte Kinshasa.
Pour faire simple, il est la fierté kinoise des officiers supérieurs de notre armée. Colonel, il porte bien ses galons en bombant le torse parce qu’il le mérite. Lui qui a effectué un parcours de plus honorable dans les grandes académies militaires du pays et à l’étranger notamment les USA. En un mot comme en cent, Ade Bo yo mb o (so n no m en abrégé, comme on aime à le désigner familièrement), est un vaillant soldat et connu par les divers clins d’œil à travers les chansons. Pour vous en convaincre, vous n’avez qu’à vous attarder un peu sur sa carrure (tel une armoire à glace). On dirait une tour de contrôle. Si l’envie vous prend donc, ne le provoquez pas ! Il se présente comme une main de fer dans un gant de velours.
Après le départ du maréchal Mobutu, je l’ai rencon tré s ur l’avenue Komoriko (Kintambo) entre deux verres de bière, je lui pose la question de savoir s’il avait toujours le cœur à l’ouvrage ? Il me dira tout go : «J’ai fait le choix de répondre à l’appel du drapeau et non des hommes. Si je devais mourir ça sera sous le drapeau, arme à la main». Et je l’ai revu un peu plus tard, toujours là, sous la brèche, pardon sous le drapeau. Il continue à penser 23 ans après à celui qui fut son mentor, lâchement assassiné par les siens (hommes de troupe s), le général Donatien Mahele Lieko Bokungu alias «Tigre».
Pas du tout usurpé, le qualificatif à la manière de chez nous «soldat ya mpiko» lui sied à merveille : ça lui va comme un gant au regard de ses états de service qui forcément plaident en sa faveur.
En ouverture de la Saison 5 de ma chronique «Mes gens» j’ai opté pour un autre ami d’enfance et frère. Ade Richard Engeba Boyombo fait partie des figures emblématiques que compte Kinshasa.
Pour faire simple, il est la fierté kinoise des officiers supérieurs de notre armée. Colonel, il porte bien ses galons en bombant le torse parce qu’il le mérite. Lui qui a effectué un parcours de plus honorable dans les grandes académies militaires du pays et à l’étranger notamment les USA. En un mot comme en cent, Ade Bo yo mb o (so n no m en abrégé, comme on aime à le désigner familièrement), est un vaillant soldat et connu par les divers clins d’œil à travers les chansons. Pour vous en convaincre, vous n’avez qu’à vous attarder un peu sur sa carrure (tel une armoire à glace). On dirait une tour de contrôle. Si l’envie vous prend donc, ne le provoquez pas ! Il se présente comme une main de fer dans un gant de velours.
Après le départ du maréchal Mobutu, je l’ai rencon tré s ur l’avenue Komoriko (Kintambo) entre deux verres de bière, je lui pose la question de savoir s’il avait toujours le cœur à l’ouvrage ? Il me dira tout go : «J’ai fait le choix de répondre à l’appel du drapeau et non des hommes. Si je devais mourir ça sera sous le drapeau, arme à la main». Et je l’ai revu un peu plus tard, toujours là, sous la brèche, pardon sous le drapeau. Il continue à penser 23 ans après à celui qui fut son mentor, lâchement assassiné par les siens (hommes de troupe s), le général Donatien Mahele Lieko Bokungu alias «Tigre».
Et moi, le meilleur souvenir que je garde de lui, c’est l’accueil qu’il m’avait réservé à Goma où il dirigeait une opération lors de mes vacances en 1986. Faut-il le souligner, Ade n’avait ménagé aucun effort pour rendre mon séjour de plus agréable. Mon colonel et ami, voilà un pan de toi que je connais et que j’ai pris plaisir à partager avec les amis. Avec l’expression de ma déférence !
Et moi, le meilleur souvenir que je garde de lui, c’est l’accueil qu’il m’avait réservé à Goma où il dirigeait une opération lors de mes vacances en 1986. Faut-il le souligner, Ade n’avait ménagé aucun effort pour rendre mon séjour de plus agréable. Mon colonel et ami, voilà un pan de toi que je connais et que j’ai pris plaisir à partager avec les amis. Avec l’expression de ma déférence !