Lui, c’est mon ami à plus d’un titre sur lequel je m’attarderai simplement au sujet de nos relations de Kinois qu’il est et fier de l’être doublé de bon vivant. C’est bien sûr Jean-Denis Sakombi, appellation bien contrôlée ! JD (forme contractée de son prénom), comme les siens aiment à l’appeller familièrement, est à la fois Belgicain (ancien Zaïrois ayant étudié en Belgique) et Kinois (disais-je d’entrée) de pure souche. Comme nombre de ceux que j’amène ici et dont je retrace le parcours, lui et moi avons plusieurs amis en commun. Et pendant que nous grandissions, force est de reconnaître que nous fréquentions les mêmes coins. Et les retrouvailles étaient des moments de pur bonheur partagé… Tout petit détail peut-être pas de taille : il est fils aîné de son partenel patronyme éponyme (même nom).
Bien connu sur la place publique, son politicien de père a été plusieurs fois ministre puis gouverneur de la ville de Kin. Et lorsque ce n’était pas son père, c’était son oncle Dominique (de son prénom), un autre Sakombi. Comme si cela ne suffisait pas, son autre oncle (Gérard de son prénom), jadis procureur général, est le géniteur de la célèbre femme de médias audiovisuels, non moins célèbre, Célestine Sakombi Ba’ Akonzo. Et plus proche de nous, son cousin Molendo est ministre (décidément !). Malgré cette riche carte de visite, Jean Denis se montre généralement sobre et dépouillé de tous les artifices, toujours proche des amis et partageant des moments à la fois heureux et de malheur. Sous des dehors d’un homme coquet et élégant sur les bords, comme le montre dailleurs cette photo d’illustration, JD s’apparente à du vin : plus il prend de l’âge plus il se bonifie. Ayant partagé un passé commun, le voilà qui loge dans le même immeuble que moi (pas sur le même palier). Mais il se fait rare et pour le voir, je dois lui laisser une invitation pour l’apéro. Lors de notre dernière rencontre, il m’a taquiné en me demandant si autrefois, je voulais entrer dans sa famille ? Et moi de lui avouer qu’un projet nourri en sourdine n’avait pas abouti et cela reste à présent loin derrière nous ! L’occasion nous avait été donnée d’évoquer en tire-d’aile les souvenirs de séjour d’études en Belgique, des amis qui nous ont quittés, de coronavirus qui nous impose des mesures coercitives et un confinement dont tous souhaitent vivement sortir… Bref de tout et de rien ! Rien de moins pour remuer toutes ces petites choses qu’on garde en mémoire. Ce passé qu’on a toujours du plaisir à revisiter : si loin, si proche… Ah j’allais oublier, il y a peu, il a conduit à l’autel son fils aîné Ruddy pour qu’il se mette la corde au cou. Sincères félicitations l’ami, à nous revoir !
L’image contient peut-être : 1 personne