Comme quoi, nul n’est prophète chez lui ! Le président malgache est aujourd’hui fier de son ministère de Santé, grâce aux recherches d’un Dr Congolais de la RDC au nom de Jérôme Munyanga, issu de la Faculté deédecine de l’Université de Kinshasa et victime d’un complot indopakistanais.
Plusieurs fois persécuté ( empoisonné et arrêté ) dans son propre pays pour le succès de ses recherches sur la planche artemisia contre le Paludisme.
Après sa dernière libération, il se décida d’aller faire son master en France avec le soutien d’une Française. Et c’est cette dernière qui entrera en contact avec le labo malgache pour tester l’efficacité du produit (Atémisia). Aujourd’hui le résultat est là et tout le monde en parle. L’honneur est chez les autres à cause de notre cupidité et notre dépendance. Hommage à ce digne fils de la République…
B.M.
Objet d’une polémique pour ses recherches
Le Dr Jérôme Munyangi, chercheur congolais, se réfugie en France, s’estimant inquiété pour ses travaux
Le docteur Jérôme Munyangi travaille sur un traitement alternatif à base d’« Artemisia » qui fait polémique dans la communauté scientifique.
(Le Monde du 8 juillet 2019)
Un chercheur congolais a obtenu un visa qui lui permet de demander l’asile en France après avoir quitté la République démocratique du Congo (RDC), où il s’estime inquiété pour ses travaux sur un traitement alternatif du paludisme.
Médecin-chercheur, Jérôme Munyangi, 35 ans, avait défendu les bienfaits de la plante Artemisia prise en tisane dans un documentaire diffusé en janvier sur la chaîne France 24 sous le titre : Malaria business. Les laboratoires contre la médecine naturelle ?
M. Munyangi a obtenu un visa de trois mois à l’ambassade de France en Centrafrique, a constaté l’AFP, qui a vu le document. « C’est un visa long séjour au titre de l’asile. Arrivé sur place [en France], il déposera une demande d’asile classique », a précisé une source diplomatique française à l’AFP.
Un député français, Stéphane Demilly, est « intervenu auprès du ministre des affaires étrangères ainsi qu’auprès du ministre de l’intérieur afin que la situation du docteur Munyangi fasse l’objet d’un examen attentif », indique une collaboratrice de l’élu de la Somme (Hauts-de-France).
Le chercheur est arrivé en région parisienne le 18 juin via la Centrafrique, a-t-il expliqué. Il affirme avoir quitté en mars la RDC, après avoir été détenu à deux reprises dans la capitale, Kinshasa.
« De plus en plus gênants »
« J’ai été fouetté, frappé avec des crosses de fusil par mes gardiens et mes avocats ont été chassés par la force », raconte-t-il à l’AFP au sujet de sa première détention. Les deux arrestations sont mentionnées par son avocat dans un courrier daté du 21 mars à la Maison de l’Artemisia France, concluant : « Il n’est pas en sécurité en République démocratique du Congo. »
Contacté par l’AFP, cet avocat, Patrick Kitembo, déclare que le motif des arrestations serait un litige au sujet d’un contrat entre le chercheur et un dépôt d’une entreprise pharmaceutique. « Le contrat en question n’existe pas. Le seul objectif était de déstabiliser le Dr Munyangi et ses recherches sur des traitements alternatifs au paludisme », ajoute l’avocat.
Dans le documentaire Malaria business, le chercheur affirme qu’une étude sur 1 000 patients avait prouvé que les tisanes d’Artemisia étaient plus efficaces que les médicaments conventionnels contre le paludisme, les ACT (combinaisons thérapeutiques à base d’artémisinine), recommandés par l’OMS.
« C’est là que les ennuis commencent avec la médecine conventionnelle, a-t-il dit. Les patients n’achètent plus les ACT. Nous devenons de plus en plus gênants. » L’OMS a voté dès 2007 une résolution « qui appelle à un retrait progressif des marchés des monothérapies à base d’artémisinine par voie orale ».
En 2017, le paludisme a tué 435 000 personnes, dont 93 % en Afrique, estime l’OMS.
Le Monde