Son nom doit avoir été entendu plusieurs fois à travers notamment les chansons (on le saura pourquoi plus loin). Pas de son simple fait, car, lui personnellement dédaigne être sous les feux de la rampe, au centre de toutes les attentions comme le sont les célébrités ou ceux qui sont en quête de gloriole : vanité qu’on tire généralement de petites choses. Non, Léon Mwikason Lombayo ne mange pas de ce pain là. La vie étant question d’équilibre et lui le sait pertinemment bien que pour réussir il faut sortir des sentiers battus : innover, explorer de nouvelles approches. Ancien de Bandal, lui sur Lac Tumba et moi sur Vungununu, on a grandi ensemble, pour ainsi dire de cet élève jadis de l’Athénée de la Gombe puis de l’Université de Kinshasa avant de poursuivre sa trajectoire à I’Ichec Brussels management school.
Plus tard, pendant que nous nous sommes un peu éloignés l’un de l’autre, parce que ne vivant plus dans le même environnement, je le retrouve dans les sillages de Koffi Olomide dont il est, dans l’entre-temps, devenu très proche. Pas une chanson de cet artiste sans citer Mwikason auquel Mopao était fort lié. Une des personnes les plus dédicacées par lui. Bien plus qu’un ami à lui mais plutôt le frère qui accueille Koffi Olomide de son retour d’Europe. Ils partagent tout. Résident en Belgique depuis près de 30 ans, à chaque grandes vacances, ils ne se quittaient guère. Muika (comme l’appellent affectueusement ses intimes), c’est aussi le beau-frère de feu mon ami et grand-frère Teddy Kinsala d’heureuse mémoire. La dernière fois que je l’ai rencontré à Bruxelles, on a eu un brin de causerie et j’ai senti qu’il a mis dans sa vie une clause de discrétion dans tout ce qu’il fait… Difficile dans ces conditions d’aller au delà de ce qui sort de lui !