Le patronyme Patrick Bologna avait fini par franchir les frontières de mes oreilles du fait du rythme répétitif des clins d’œil que lui font les musiciens notamment son ami JB Mpiana. Et un jour de juillet 2009, il m’appelle pour m’associer à quelques échanges personnels puis avec des partenaires qu’il avait reçus à Kinshasa. Et dans le même cadre, il m’a invité à déjeuner et le lendemain en pic-nic à Kinkole. Depuis, je le suis et ne manque pas ses activités notamment de son parti ACO (Avenir du Congo) qui l’a conduit jusqu’à l’hémicycle du Palais du peuple où il à siégé comme député national, élu de la Funa. Il fait encore partie de la législature actuelle… Leader d’opinion, comme beaucoup comme lui, il participe au combat contre le Covid-19 pour lequel, il dit ne ménager aucun effort pour contribuer à le repousser très très loin de nous. Lui qui a failli être confiné à l’étranger, a eu la grâce de prendre le dernier vol pour rentrer précipitamment dans son « grand et beau pays », comme il aime à le souligner. Marié à la petite sœur d’Olive Lembe, Patrick Bologna est d’abord un jeune opérateur économique qui a investi sur place parce que, dit-il, il a l’amour de ce pays dont il croit fermement à l’avenir. Pour revenir à coronavirus, Patrick Bologna appelle la population à respecter les mesures sécuritaires pour espérer briser la chaîne de contamination.
Flash back sur son parcours…
Patrick Bologna Rafiki est né le 14 septembre 1978 à Goma d’une mère italo-congolaise, Pina Bologna et d’un père congolais, Alphonse Bul-An-Sung, un cadre des douanes et accises originaire de la province du Bandundu.
En 1982, la famille s’installe à Kinshasa dans le quartier populaire de Matonge qui deviendra plus tard son fief électoral.
Il a 12 ans quand ses parents l’envoient en 1990 poursuivre ses études en France au Collège Descartes au Blanc-Mesnil, dans la banlieue parisienne.
En 1996, il revient sur ses pas et intègre l’Université Bel Campus pour y suivre un cursus en Marketing, Sciences Politiques et Relations Internationales. Il obtient une licence en commerce international en 2002. La même année, il se marie avec Stéphanie Nyombe Machozi, une sœur d’Olive Lembe avec elle il a eu 3 enfants Olivia, Enzo et Elsa Bologna. C’est également à cette année-là qu’il monte Bolpat, une société de location de véhicules et d’import-export des matériaux de construction provenant de France, de Belgique et du Dubaï et en 2004, il opère dans le secteur des minerais dont il a obtenu des titres et permis d’exploitation.
Il met du dynamisme dans ce qu’il entreprend et n’aime pas s’avouer vaincu lui qui dit toujours être sur un cheminement dont il n’a pas atteint le sommet. C’est pourquoi suggère à tous les jeunes de se battre toujours loyalement afin d’atteindre les objectifs visés sur lesquels ils doivent être concentrés. La vie étant un perpétuel combat qu’on ne gagne pas sans acharnement…