Difficile de le rater, il est trop grand ! Pourvu d’une taille qui côtoie les cimes, Philo Nzolameso Lutala est un géant au sens strict du terme. Je l’ai connu à Libreville en 1997, lors d’une de mes nombreuses pérégrinations de ce côté-là, car lorsque l’occasion me laissait un petit temps, je sautais dans l’avion pour y aller et profiter de la mer qui s’offre à toi en pleine ville. L’air marin étant fort bénéfique à plus d’un titre. Lui, à cette époque-là, est proprio d’un bistrot dans un quartier appelé là-bas Derrière la prison… Des « derrière-quelque-chose comme ça… », il y en beaucoup !
Grâce à la proximité qui existe entre lui et Bona Masanu (un autre mien ami) qui m’a fait accéder à lui. De prime abord, il se montre très accommodant, parce que lui-même est d’un abord facile. Le courant est vite passé ! Depuis, pas un séjour à Libreville sans voir Philo. Dès qu’il apprend que mon vol est là, il court ventre à terre pour m’accueillir sans coup férir. D’abord président de la communauté congolaise vivant au Gabon, après deux fructueux mandats, il est repéré à un autre niveau et devient président de toutes les communautés étrangères ayant choisi le Gabon comme seconde patrie.
Cet homme sachant nouer d’utiles contacts grâce à son entregent, qui a organisé plusieurs forums et rencontres foraines, bosse lui à la FAO (Organisation des Nations-unies pour l’alimentation et l’agriculture). Il est marié et père de trois enfants dont une fille et y vit depuis plus de 25 ans. Il garde toujours un œil éveillé et une oreille attentive vers le pays et entretient d’excellents rapports avec les amis qui y sont encore. Président de la section gabonaise de L’UDPS, il a joué un rôle moteur rallier beaucoup de ses compatriotes au combat mené par les dirigeants du parti. Il était revenu récemment à Kinshasa pour défendre les dossiers de ses concitoyens résidents là-bas et préparer le terrain pour intéresser les investisseurs étrangers en faveur d’une ouverture sur le Congo.
Il avoue avoir rencontré une attention particulière de la part des gouvernants et le moment venu, Philo reviendra sur ses pas pour la concrétisation du projet. Et apporter en sus sa propre expertise dans son domaine de prédilection : la culture de la terre… Fervent imanien, il partage ses journées entre son job et la maison dont il s’active à régler les soucis familiaux en s’offrant bien évidemment des instants de loisirs… Philo, ton pays t’attend !