Voilà 20 ans qu’elle roule sa bosse sur les écrans de la télévision nationale congolaise (RTNC). Mais bien avant que Virginie Lofembe en arrive là elle a commencé à se frayer un chemin à l’Agence Temps Libre où celle qui est devenue une grande dame de la télé aiguisait ses armes. Retour sur un parcours qui pourrait inspirer bien d’autres de ses jeunes sœurs à travers un post que j’ai publié en son temps…
Virginie Lofembe « transfuge » de l’ATL à la RTNC
Celle que je fais monter au pinacle ce jour est la fille de mon ami et frère Louis Lofembe, ancien attaché de presse à l’ambassade de la RDC près la France durant les années 80. De retour au bercail, il me confie d’abord l’organisation de son mariage, non on va dire la régularisation de son alliance avec la maman de ses enfants, fin 1989. Et en 1992, il me recommande sa fille, Virginie Lofembe, pour que je l’encadre. Elle viendra nous rejoindre dans nos locaux de 5e niveau à l’ex-CCIZ où étaient logés les bureaux de l’Agence Temps Libre (ATL), très vite, elle montre ses aptitudes, signe qu’elle était un peu préparée à la tâche et naturellement, elle s’adapte très vite. De fil en aiguille, elle devient l’interface entre ATL et l’ex-OZRT. C’est elle qui ramenait les copies de nos séries notamment « Dona Beija » et « Danse avec moi » auprès de Lutu Mabangu, alors directeur des programmes. Au début de 1993, elle apprend qu’on à besoin des filles pour faire le speakage. Elle me demande de lui faire une recommandation, je m’exécute sans coup férir. En notre qualité de partenaire, notre candidate a été tout de suite retenue. Et elle démarra une brillante carrière sur les antennes de la télévision nationale. Parallèlement à ses occupations, elle va s’inscrire à l’Ifasic en 1993 pour faire comme papa, même si ce dernier a fini aux services de renseignements en qualité de secrétaire général de l’ANR. Voilà le chemin emprunté par Virginie Lofembe pour arriver là où elle est. Comme une chrysalide devenue papillon ! Aujourd’hui, elle fait de l’animation et des reportages en plus des magazines pour le compte du journal télévisé. En un mot comme en dix, je suis simplement fière de toi ma fille et collègue devenue. Virginie n’oublie jamais d’où elle vient et l’évoque avec enthousiasme.
Voici un autre pur produit ATL qui se défend à merveille. De la petite fille qu’elle était, avec sa frêle silhouette et une frimousse d’adolescente, il n’en reste que sa voix pour le rappeler. Cette ancienne sociétaire d’ATL a pris sacrement de l’embonpoint. Signe d’une certaine aisance dont on pourrait lui demander la recette. Comme c’est son jardin secret, on n’en saura pas plus. Va de l’avant et aussi loin que porte le regard… C’est tout le souhait !