On ne serait pas confinés qu’il aurait battu le rappel des troupes pour qu’à l’unisson nous puissions entonner en chœur comme autrefois : »que l’année entière t’apporte la joie et te comble de bonheur… »
Bayllon Thierry Gaibene pour ses 2×30 ans se contentera de souhaits à distance (loin des yeux mais près du cœur, c’est aussi ça !). Un peu seul, mais se sachant toujours entouré de ses proches et amis en ce jour dominical du 17 mai, l’isolement qui nous est imposé pour des raisons évidentes le contraint à ne pas associer une bonne brochette de ses amis et ses administrés pour le célébrer en vue de donner à cette journée les solennités requises. Partie remise…
Bourgmestre de la commune de Bandal depuis le 20 août 2019 venant de Matete dont il a pris les commandes le 24 septembre 2008 (il a dû regagner le pays dès sa nomination) par André Kimbuta. Depuis 9 mois par la volonté du gouverneur de la ville Gentiny Ngobila Mbaka,il est bourgmestre de Bandalugwa pour redresser la barre de cette entité administrative ayant connu de sérieux problèmes de gestion.
Bandal se prépare à célébrer ses 65 ans d’existence comme commune de plein exercice le 8 décembre 2020. Nanti de ses 12 années d’expérience à la tête des communes, Bayllon Gaibene cherche à y imprimer sa marque. Il s’est déjà appliqué à redorer le blason de Bandal : l’opération Kin Bopeto est comme une pédale d’accélérateur pour un véhicule et savoir lui donner un bon régime pour une meilleure conduite. C’est visiblement cela qu’il s’emploie.
Ce n’est d’ailleurs pas fortuit que l’autorité municipale avait choisi cette commune pour lancer ce concept (en présence du chef de l’État) pour embarquer tout le monde dans l’assainissement de notre environnement. Il s’en réjouis d’autant que sa circonscription administrative reprend de l’allure en s’embellissant.
La Cité Oasis en est une fierté et pas très loin de la célèbre avenue Inga où abondent des terrasses pour prendre du bon temps…
A elle seule, même si cela n’est pas l’œuvre personnelle du bourgmestre, il y participe activement, l’avenue Kasa-Vubu dispose de quatre grands supermarchés, d’une agence de banque assortie de quelques distributeurs automatiques de billets de banque, d’hôtels luxueux, d’espaces de divertissements et détente en plus d’aires de jeux pour jeunes. Il compte, dit-il, relancer très prochainement les travaux de rénovation du stade Papa Ngoma (ex-Municipal) en passant par l’entretien de terrains « Allemagne » et Saint Cassien. Revenons au personnage qui est d’un abord facile dont la sobriété facilite l’accès. Cet ancien Parisien se dit être réellement à sa place pour contribuer à donner un sens à ce que ses résidents disent de leur habitat : « Bandal, c’est Paris ». Il en a pris le pari pour y mettre un réel contenu à ce qui s’apparente à un cri de ralliement. Grand sportif, Bayllon s’adonne au quotidien à la marche pour se maintenir en forme et ses hobbies : lire deux bouquins par semaine est une règle. Mari d’une femme qui lui a donné de beaux chouchous de garçons. Joyeux anniversaire dans ce satané confinement et on pourra se rattraper… Promis ?
Jean-Pierre Eale Ikabe