D’un naturel curieux et créatif, on remarquera chez lui une obsession : il a acquis une véritable culture de résultats. Pour l’avoir intégrée dans son vécu, son comportement ayant naturellement suivi cette courbe, Herman Mbonyo Lihumba s’est toujours appliqué à vouloir l’inculquer (comme on inocule un venin) à ses proches, ses collaborateurs, bref son entourage. Le tout, de son point de vue, est de leur permettre de s’épanouir pleinement et d’être performants. Tour compte fait, son côté battant rejaillit sur tout ce qu’il entreprend.
Manager spécialisé dans les métiers de la banque et des assurances, il a développé des capacités de gestion tant dans le secteur public que privé. Polyvalent, ayant roulé sa bosse dans son domaine (en Occident), Herman Mbonyo Lihumba a eu des responsabilités tant opérationnelles que stratégiques visant chaque fois à stimuler l’innovation et le changement.
Chez le prototype de bons leaders, on observe des caractéristiques qui leur sont propres développant tout naturellement des capacités plurielles. Il a été directeur général de la Sonas (Société nationale des assurances) devenue, sous son mandat, numéro 1 africain en assurance automobile, pointant à la 3e position pour les autres branches, lui-même plébiscité par la suite « manager de la l’année 2008 », tandis que la société désignée « meilleure entreprise » au cours de cette même année.
« Bon sang ne saurait mentir », dit l’adage, c’est en somme des titres de noblesse qui ont fait tâche d’huile. Lorsqu’on s’est donné à fond à se défoncer pour rehausser l’image de la société placée sous sa responsabilité, on ne peut que tirer une légitime fierté que les fruits aient pu répondre à la promesse des fleurs…
Après avoir imprimé sa marque, le sport s’est ajouté à son tableau de chasse. Parce que lui-même sportif jusqu’au bout des doigts, il a été investi en 2016 de la mission de présider aux destinées de la Fédération congolaise de rugby pour 4 ans. Et l’an dernier, Herman Mbonyo Lihumba a atterri à la vice-présidence de la Confédération africaine de la même discipline. Il aurait aussi dû tenter une carrière dans la politique si le jeu, dans ce domaine, se dépouillait de toutes les intrigues, chausse-trappes ou tous les autres traquenards…
Diplômé de l’École supérieure d’assurances de Paris (major de sa promotion 1989-1991) et de l’Université de Lille (1999-2001), il a dispensé des cours à divers publics (droit des affaires, droit unifié africain (Ohada). Il n’a pas fini de cogiter sur un certain nombre d’actions liées à ses compétences dans le secteur des assurances notamment sur la faisabilité à grande échelle d’une politique congolaise de couverture maladie universelle, des actions de politiques économiques en matière de structuration de marche, de privatisation et désengagement de l’État.. Au demeurant, c’est un cerveau fonctionnant à pleins tubes !