En marge de la célébration de 5 ans du décès de Papa Wemba, nous avons été conviés à deux réunions chez Jules Masua, présidé par le vice-président du Sénat Samy Badibanga ici présent en qualité d’ami de l’artiste.
Après la dernière réunion, j’ai eu un entretien à cœur ouvert avec la veuve Shungu Wembadio (elle fait la différence entre son défunt mari et l’artiste dont elle était également fanatique).
De notre entretien, j’ai retenu ceci : « Tous mes enfants ont décidé que l’on vende la maison pour acheter une autre à Paris en souvenir de leur papa, car ils ne souhaitent pas revenir vivre à Kinshasa.
S’agissant des autres enfants, avec la famille, nous nous sommes mis d’accord et nous leur avons offert une autre maison. A ma question de savoir pourquoi il n’accepte pas les autres enfants de son défunt mari, elle me répond, « aucune femme au monde ne peut accepter qu’on lui amène 35 enfants à la maison ».
Et d’ajouter : « De tous les enfants hors mariage, je connais Julie appelée affectueusement Koukouna (aînée de 4 mois de Kady) car avec sa mère Marie Véronique, j’avais été rivale et nous avions à nos débuts habité avec sa mère dans la même parcelle à MolokaÏ jusqu’au jour où la maman Niondo l’avait jetée dehors. Elle a un moment habité avec nous à Aulnay-Sous-Bois avant de partir. Elle était là lors du deuil puis elle a disparu d’elle-même. Pour tout te dire, avec elle il n’y a pas des soucis ».
Marie-Rose Luzolo regrette que les promesses faites non tenues par les autorités notamment pour la construction du mausolée et des monuments à son effigie. C’est ainsi qu’elle a dit recourir aux proches de son mari dont les noms revenaient très souvent dans ses conversations. Elle a voulu à cette occasion remercier le vice-président du Sénat, Samy Badibanga, pour avoir accepté de présider ce comité autour des autres, l’abbé Koko egalement et bien d’autres comme les Riva, Henri Wanya, etc.
Pour avoir rencontré le Seigneur, elle a demandé pardon à toutes les personnes qu’elle aurait offensées et pardonner celles qui lui ont causé du tort.
Pour conclure, elle m’a annoncé qu’elle va écrire un livre-entretien pour raconter ses moments de bonheur et des mésaventures avec son artiste de mari.