Ayant bâti sa réputation dans le secteur bancaire depuis le temps où il fut directeur à la BCDC, Thierry Taeymans a acquis une certaine notoriété après la création de Rawbank en 2001 dont il est le père-fondateur à la demande de la famille Rawji. Il s’est affirmé comme le banquier le plus proche des Congolais. Ses diverses actions en faveur de la RDC peuvent l’attester. Je l’ai personnellement connu peu après l’ouverture de Rawbank en 2002 sur recommandation d’un ami commun. Depuis ce temps-là, j’ai développé avec lui de très bonnes relations car il soutenait le journal Liberté dont j’étais le directeur de la publication. De lui, je retiens qu’il avait commandé auprès d’un compatriote le slogan de la banque « Rawbank my bank. Votre partenaire pour l’avenir ».
Il a financé la publication des ouvrages Congo River, Katanga et le catalogue de feu l’artiste Roger Botembe dont les œuvres ornent les murs de son établissement bancaire. Toujours à la tête de Rawbank il soutenu V.Club dans sa campagne africaine en qualité de sponsor officiel avec à la clé la souscription pour des supporters en faveur du club. Pour demeurer toujours plus proche des clients, il a rendu, sous sa gestion, des services inestimables en offrant la possibilité d’accès aux crédits d’achat de maisons et véhicules pour notamment assister les jeunes cadres d’entreprises. Il a donné la possibilité à l’église kimbanguiste d’être aussi titulaire d’un compte bancaire. Il a le mérite d’avoir permis également aux petits commerçants d’avoir accès aux services bancaires.
Une de ses plus grandes réalisations est d’avoir doté un siège ultra moderne à Rawbank sur l’avenue roi Baudouin à un jet de pierre de la Cour suprême. A l’heure qu’il est Rawbank dont il a toujours pris soin comme on en ferait d’un enfant conserve son rang de leader du secteur en RDC et pionnière dans la mise en service des guichets automatiques (appelés communément ici « contre mur ») installés à travers la ville jusque dans des quartiers.
En un mot, Thierry Taeymans croit en la RDC dont il a salué le nouvel élan pris à la faveur de l’alternance opérée à la tête du pays. Malgré ses démêlés judiciaires qui l’ont conduit à quitter la banque, nous devons à la vérité de reconnaître tous les bienfaits qu’il a accomplis pour le pays qu’il a toujours considéré comme sa seconde patrie.