C’est pour la 4e fois que je prends mon smartphone pour t’écrire cette lettre à l’absent qui autrefois était uniquement réservée à mon défunt père. Aujourd’hui, tu allais, comme dans ton habitude, célébrer en famille surtout avec tes petits-enfants tes 71 ans. Depuis ton départ, il y a dans notre cercle d’amis comme un vide qui s’est créé. Nous avons eu il y a un mois deux rencontres chez ton frère jumeau Jules Masua pour préparer les festivités de 5 ans de ta disparition que nous souhaitons grandioses. S’agissant de ton groupe, il est encore et toujours comme on dit chez nous au maquis et au studio. Je suis comme la multitude de ceux qui t’ont connu et adulé espérant de tour cœur que tu n’a pas emporté outre-tombe le nom et le succès de Viva la Musica qui n’a pas pu fêter ses 43 ans d’existence en février dernier. Tour récemment, nous avons été affectés par un autre deuil : le départ dans l’au-delà de FaFa de Molokai (paix à son âme). Dans un autre registre, dimanche dernier, c’était la Fête des mères et je ne te dis pas plus, un nombre incalclulable des personnes (visibles sur les réseaux sociaux) ont dédié à leur mères vivantes/décédées ta chanson « Maman » devenue un hymne d’amour maternel ou pour leur anniversaire. Et moi, de mon côté, ce dimanche, j’écoute sans modération « Blessure », œuvre posthume en hommage à un fils de Molokai, Kester Emeneya. Et moi j’ai une pensée pieuse en me disant ma blessure n’est pas prête de se cicatriser… Encore un an de plus sans toi ! Repose en paix As (le premier d’entre eux). Ton As (simplement associé).
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