C’est un drôle de cirque qui s’est invité à la Cour Constitutionnelle autour de la démission du président de la Cour Constitutionnelle, Benoît Lwamba. Le feuilleton est loin, décidément, de connaître son épilogue. Chaque jour, des rebondissements sont signalés. Ce mardi, l’affaire a pris une nouvelle tournure. Le président du conseil supérieur de la magistrature a légalisé son démenti auprès de l’ambassadeur de la République Démocratique du Congo accrédité en Belgique, pays où se trouve Benoît Lwamba à raison des soins de santé.
La légalisation a jeté une douche froide sur la lettre de la plénière et le PV qui a pris acte de la démission du président de la Cour Constitutionnelle transmis au président de la République, Félix Tshisekedi. Ce soir, nous assistons à un nouvel épisode de cette saga qui défraye la chronique. L’ambassade a retiré la légalisation : « L’Ambassade tient à porter à la connaissance de l’opinion tant nationale qu’internationale que ce document n’a aucune valeur juridique et ne peut aucunement engager sa responsabilité parce qu’elle a été induite en erreur. En effet, l’intéressé avait déjà officiellement démissionné d’une part et, d’autre part il apporte un démenti », lit-on dans le document de l’Ambassade.
Pour l’ambassade, cette action entreprise par le président de la Cour Constitutionnelle, Benoît Lwamba vise à déstabiliser les institutions de la République : « Il s’agit là d’une diversion tendant à semer le trouble dans le bon fonctionnement des institutions de la République tant souhaité.
Ainsi donc, cette légalisation de signature est à considérer comme nulle et de nul effet ». Cette précision apportée par l’Ambassadeur Kahozi vient peut-être clore le débat de l’épisode de ce mardi 14 juillet 2020 en attendant un rebondissement probable.