C’est en 2011 que j’ai fait la connaissance de Dan chez maman Lina sur Inga à Bandal. Je découvre un personnage affable, d’une gaieté franche et communicative. D’humeur toujours joviale, avec le sourire en partage, la convivialité est son mode vie.
Il m’avait été présenté par mon petit-frère Lando Batibuka. La même année, Dan ouvre une boîte Day-Night “ Ciel Bleu”, née des cendres de l’espace qui avait pour nom « L’essentiel » sur Inga, à Bandal. Dan est arrivé à Kinshasa en 1987, venant de Lubumbashi pour poursuivre ses études supérieures à l’ISC où il obtiendra sa licence en Sciences commerciales et financières avec mention « Distinction ». Son parchemin en poche, il quittera l’internat de l’ISC pour rejoindre sa sœur aînée à Bandal avant de louer son premier studio. Nous sommes en 1990. Dépuis, il n’a jamais quitté cette commune où il réside et est propriétaire immobilier. Possédant un snack-bar et une boîte de nuit. Sur le plan professionnel, Dan a démarré comme chargé de missions au ministère des Transports et Voies de communication à l’époque du ministre Lambert Mende en 1996. En 1998, il devient conseiller du gouverneur du Kasaï Oriental avant d’être nommé en 1999, administrateur à la RENAPI. En 2001, il fait ses valises et quitte le pays pour aller s’installer en Europe, plus précisement en France où il va rester de 2001 à 2006. Il a eu le temps d’y faire deux enfants, de charmantes filles, avant de regagner son terroir où il a été nommé administrateur à Agip-Congo, une société pétrolière italienne qui deviendra Congo Oil, filiale de Cohydro, en 2009. Depuis 2010, ce père de 3 enfants dont un garçon qui est lui pour la seconde fois travaille à son propre compte au sein de DTS, Dan Tshanda Services Sarl, une structure des services qui opère dans les mines et le pétrole. D’un abord facile et jovial, Dan qui est l’ami des jeunes de Bandal s’est porté candidat à l’élection de décembre 2018 (députation provinciale) pour, dit-il, sauver la commune de Bandal d’abord et Kinshasa sa ville, ensuite. Il ne cache pas son côté kasaïen encore moins sa relation affective avec Félix Tshisekedi.
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