La décision de cette instance judiciaire fait suite à la motion de défiance votée contre lui en date du 4 décembre 2019.
Selon la haute cour, ce vote des députés provinciaux est exécutoire après l’interprétation faite le 29 mai suite à l’imbroglio qui a suivi ce vote.
Selon le procureur près la Cour constitutionnelle, « le refus de s’exécuter exposera le concerné à la rigueur de la loi »
« Je vous enjoins de déposer votre démission au président de la République, Chef de l’État, et de cesser d’exercer les fonctions de gouverneur de la province du Kongo Central », peut-on lire dans une correspondance du 13 juillet du parquet près la Cour constitutionnelle adressée à Atou Matubuana.
A l’occasion, Gilbert Kankonde est convié à désigner « l’intérimaire en vue d’assurer la continuité de services publics conformément à l’article 160 alinéa 4 de la loi numéro 064/006 du 9 mars 2004 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales telle que modifiée et complétée à ce jour », poursuit le document.
Depuis le 25 août 2019, le Kongo central connait une instabilité des institutions.
Des désaccords entre le gouverneur et son vice mais aussi entre les députés provinciaux et le bureau de l’assemblée provinciale sont enregistrés presque chaque jour.