La ville bruit d’un fait qui aurait dû être un sujet banal si la personne de la Première dame n’était pas mêlée. Bien malgré elle…
A son corps defendant, Denise Tshisekedi Nyakeru, a été écorchée dans la saga juridico-foncière qui oppose le truculent Gabriel Mokia au virulent ex-homme fort de Mbuji-Mayi, Alphonse Ngoyi Kasanji. Ce dernier s’est vu déguerpir par une decision de justice de la résidence qu’il occupait dans la commune huppé de la Gombe au bord du fleuve. Mais quelle residence ? Il aurait mal acheté, selon le verdict du tribunal, car l’ayant acquise auprès d’une personne n’ ayant ni titre foncier valable et authentique de cette proprieté encore moins dépourvu qualité. Car n’étant pas mandaté par le vrai proprietaire de la residence en la personne de Gabriel Mokia qui détient, lui, les documents authentiques de cette proprieté.
C’est à la suite du deguerpissement de l’ex-gouverneur que l’opinion a vu, ébahie sur la toile, la fille de sieur « Ngokas » se répandre en clabauderie à l’endroit de la Premiere dame. La stupeur s’y est donc invitée à entendre des propos aussi vils de la part de celle, qui plus est, serait deputé provinciale. Une volée de bois vert et des imprécations qui ont fait bondir les gens épris de bon sens. A tout prendre, il s’est observé un tollé d’indignation à l’endroit de Christelle Kasanji. On pouvait lire ça et là, « Ne touche pas à notre Premiere dame », « Respect à la Premiere dame », « Premiere dame, femme de valeur et de prestance »… J’en passe et des meilleurs.
Alors que la députée en question pensait sûrement eclaboussée l’épouse du chef de l’État en la prenant en grippe pour la traîner dans la boue, elle a plutôt vu se déferler sur elle une vague de réactions négatives. Une manifestation de soutien à l’endroit de DTN qui a eu pouŕ consequence de voir la députée se perdre en conjectures en se confondant à des excuses aplaties telles une crêpe.
Il sied par ailleurs de faire savoir que la Premiere dame n’a pas daigné porter plainte pour injures publiques, comme tente de faire croire une certaine presse. DTN est, apprend-t-on, concentrée sur son periple dans des écoles de la capitale pour soutenir et motiver, dans le cadre de sa fondation, les finalistes candidats aux examens d’État à venir.
N’en déplaise à cette meute de pourfendeurs comme il n’en manque pas, on a pu observer qu’elle jouit plutot d’un capital sympathie insoupçonnée.
Patrick Eale