Ancien du quartier Immo Congo (actuel 20 mai) sans le périmètre du stade où tout de qui se fait ou presque retient l’attention. Il y a des sportifs et des musiciens sans le coin qui font la renommée de ce quartier d’où sont sorties beaucoup de célébrités à la réputation etablie. Gaby Tshiteya Mulopwe n’était que jeune kinois ayant évolué depuis sa prime jeunesse à Immocongo. Et comme la plupart de ceux de bonne famille, il a fait le collège Boboto avant de poursuivre ses études à l’étranger. Moi je l’ai connu en 1972 durant les grandes vacances en rendant visite à la famille Samudju.
De retour d’Europe, il va intégrer le parti politique de son vieux du quartier Paul Kabayidi, le Condor dont il est devenu président. Après l’avoir perdu de vue car souvent entre deux avions pour ses affaires, je le retrouve au début des années 2000, dans sa boutique en face de l’Intercontinental devenu fleuriste. Puis, il quitte ce domaine et devient propriétaire d’un lounge bar et restaurant sur l’Avenue du fleuve dans le quartier résidentiel de la Gombe. Gabin Tshiteya Mulopwe est un combattant en affaires et en politique, il a tout gagné à la sueur de son front. En affaires, il a acquis ses titres de noblesse notamment avec un eapace qui marche à merveille : ce n’est plus ni moins un coin de la jet-set. En politique, il a gagné du terrain et son parti se réjouit de l’alternance et surtout de l’arrivée de Félix Tshisekedi au pouvoir. De nature calme et réservé, il sait se donner des moyens pour se défendre face à l’adversaire. Bien qu’il donne l’impression d’être quelqu’un de pacifique, avec son poupin d’adolescent, d’apparence doux, comme s’il ne peut pas écraser même une mouche. Il doit être dur de l’intérieur ! L’autre qualité de lui que j’admire, l’accueil et le welcome drink qu’il offre aux amis avec des boissons de marque et le partage de sa bonne table qu’il ouvre à ses proches. Toujours avec son sourire qui ne le quitte point…
Et au finish, il n’oublie pas ses amis d’enfance et ceux rencontrés au cours de son existence, d’ici et d’ailleurs. Salut le golden boy !
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