C’est un dimanche matin de 18 novembre 2018, il y a près de deux ans, j’étais chez ma fille Azize à Asnières sur Seine en France. Au réveil, elle allume la télé et met une vidéo que je regarde sans faire attention, mais subitement la chanson me capte et je me mets à suivre, concentré. Elle est étonnée que je vienne de Kinshasa et que je ne connaisse pas Moïse Mbiye encore moins l’église Cité Béthel. J’avoue que j’étais gêné et de retour au pays, j’ai acheté le CD et le DVD et depuis, je les écoute et regarde dans la voiture et à la maison.
L’année dernière, je découvre qu’il est comme moi promoteur à la tête d’une chaîne de télé, Siloé TV, de type généraliste et de ce temps-là, je suis ses prêches chaque matin. Un peu comme moi encore, il est manager et producteur de son propre groupe.
Et il y a un mois, je le vois en photo avec mon frère Jean Claude en train de monter un projet. Je me dis ce pasteur est occupé à se rapprocher de moi. Je prends le temps de fouiner dans sa vie privée pour le connaître davantage. J’apprends qu’il est né le 9 septembre 1980 à Matete, il va fêter son anniversaire dans deux semaines. Je me dis c’est la date de naissance de mon fils Lesly qui a 5 ans de moins que lui.
Pasteur, j’aime son style de prêche, ses louanges et ses instants d’adoration. Il le fait merveilleusement. Il est à la fois charmeur et séducteur : quelques descendantes d’Eve ont dû succomber à la tentation. Chanteur et compositeur, il écrit des textes qui ne laissent pas du tout indifférent. J’avais appris qu’il avait commis une faute morale. En le regardant deux fois, j’ai tout compris. Pasteur avec cette élégance et pourvu de cette tchatche, il ne peut que faire des dégâts…
Encore lui : je regardais la télé ce dimanche 23 août 2020 depuis Kasangulu, je découvre ‘’Ye oyo’’ que je vous recommande d’écouter et regarder sans modération. pasteur Mbiye, tu as gagné mon âme à distance malgré que je reste catholique de cœur et chair.
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