Après avoir passé toute une décennie auprès de son mentor, Kimbabi Nshintwa pour ne pas le citer, une des icônes de la presse, auprès de qui elle a appris les ficelles de metier, Rachel Kitista vole aujourd’hui de ses propres ailes.
Du reportage, à la présentation du journal en passant par la rédaction, Rachoux, nom réservé à ses intimes, excelle et crève vite l’écran. Elle devient la présentatrice phare du journal télévisé de 19 heures sur Numerica télévision, alors que nous pensions qu’elle serait cantonnée pour longtemps dans le rôle de présentatrice du journal televisé. On la retrouve, après son départ sans casse et avec classe de Numerica, à actu.cd, un média en ligne dont elle participe activement à l’érection et à l’éclosion. On y découvre une autre Rachoux. On s’aperçoit qu’elle ne sait pas que bien parler, mais qu’elle a aussi une bonne plume, des atouts, hélas, en voie de disparition dans le chef, pourtant des chevaliers de la plume.
Rachel sort donc du lot. Elle a non seulement du bagout, mais une plume qui fait mouche. Ceux qui pensaient que Rachoux était du style à n’aimer qu’humer l’air frais des splits des bureaux, se sont bien rendus compte, très tôt, qu’il n’en est rien. Kitsita est une femme de terrain. Le reportage est son dada, mieux son hobbies. Elle n’hésite pas à descendre sur terrain lors des marches de protestations à haut risque. On aperçoit sa silhouette, aux formes généreuses, dans les faubourgs perdus de la capitale et même du pays qu’elle sillonne, toujours arme à la main.
« Arme à la main »
! Vous vous demandez sûrement c’est encore quoi cette histoire de « arme à la main » ! Son smartphone est son arme, une arme redoutable entre les mains de Rachoux, facebook live, posting sur Facebook, Twitter. e
Elle truste les premières places dans ces plateformes, dont elle a fait un outil de com, qu’elle maîtrise à la perfection.
Son média en ligne actu-30, et oui, elle a depuis monté sa propre structure : un journal télévisé qui passe sur plusieurs chaînes et un média en ligne qui est à la pointe de l’actu, est tellement en pointe que Rachoux est soupçonnée par ses détracteurs d’être en bonne intelligence avec les services.
Au dessus de la mêlée,
Dans le contexte politique tricepahale actuel, FCC-CACH-LAMUKA, elle n’est pas fichée ou cataloguée. Elle a été plusieurs fois plébiscitée par les aficionados de tous les bords politiques comme l’une de rares journalistes ayant gardé une certaine neutralité et impartialité dans son traitement et diffusion de l’information. Celle qui bat les records des followers est à ce jour à travers son journal en ligne une référence.
Rachel Kitsita, maman d’un mignon garçon, a assurément la passion du journalisme dans le sang. Ce n’est pas ses deux frères, tous deux aussi journalistes, dont Jephté kitsita de 7sur7.cd, qui diront le contraire.
Pour ceux qui ne le savent pas, Rachoux a un autre talent latent qui est la musique. Elle pousse la chansonnette telle une diva. Une de ses chansons preferées, qu’elle chante en choeur et avec son coeur, c’est la chanson « ikia » de Koffi Olomide qu’elle a récemment interprétée lors du Congrès de Muanda, devant ses pairs qui ont été éblouis en découvrant ce coté artistique de leur consoeur.
Celle qui est incolorée politiquement a été reçue, en tête à tête, par la présidente de la fondation DTN qui, petite digression pour vous faire part de la confession de la première dame, rêvait d’exercer la profession de journaliste, avant d’embrasser cet autre noble métier d’aide de soignante, du reste il n’y a pas de sot métier, comme l’avait chanté le feu Dido Yongo, il n’y a que de sotte de gents.
Revenons à Rachel et à son tête-à-tête avec la première dame. De quoi s’est-il agi ? Nous apprenons que la première dame a échangé principalement avec Kistita sur l’autonomisation de la femme. Mais d’autres sujets étaient au menu de leur entretien.
Rachel Kitsita est ce genre de personnes qui, le matin sans aucun complexe, peuvent monter sur un « wewa » pour se rendre dans un coin inaccessible y faire un reportage et se goinfrer dans un « malewa » alors que le soir, elle a un entretien avec une haute personnalité du monde socio-economico-politique, qui la recevra dans un coin huppé de la ville.
C’est pour ainsi dire qu’elle ne fait pas de chichi et qu’elle prend toujours la vie du bon coté. Bon vent Rachoux
Patrick Eale