Semaine particulièrement mouvementée que celle qui s’est achevée du côté du Palais du peuple, siège du Parlement congolais. A la Chambre basse, les députés ont élu le nouveau président du Bureau définitif, Christophe Mboso Nkodia Pwanga succédant à Jeanine Mabunda. Tandis qu’au Sénat, il s’agissait pour ses composantes d’examiner finalement la pétition visant la destitution de celui qui présidait jusque-là cette Chambre haute à qui on reprochait la gestion peu orthodoxe des fonds.
Sa tête a été mise à prix et aujourd’hui voilà Thambwe Muamba, connu pour son outrecuidance, poussé à la démission. Une vraie série noire pour les présidents de ces deux institutions qui ont été défenestrés en moins d’un mois.
A partir de maintenant, visiblement, les jours d’Alexis Thambwe Mwemba, en homme libre, sont comptés car désormais il a rendez-vous avec la justice pour répondre des faits de malversation dont on l’accuse.
« Quand les éléphants se battent, c’est l’herbe qui en souffre », une maxime qui a pris tout son sens quand on considère l’affrontement entre le chef de l’État Félix Tshisekedi, qui a ouvertement annoncé la fin du système de son devancier. Et un à un, quelques-uns des pro-Kabila ont commencé à entonner le requiem pendant que certains ont cité couru pour gonfler les rangs de l’Union sacrée initiée par le président de la République.
La majorité de la population l’avait bruyamment souhaité et le pouvoir de Félix Tshisekedi s’exerce effectivement. Ceux qui en doutaient encore ont reçu là une preuve palpable. Jeanine Mabunda puis Ilunga Ilunkamba et le troisième a pour nom Thambwe Mwamba en rangs serrés. D’autres d’obédience Kabila ont de bonnes raisons de se faire du souci. Affaire à suivre…
B.M.