De plus en plus les langues se délient et des voix s’élèvent pour réclamer la mise aux arrêts des commanditaires du crime odieux perpétré sur la personne de Floribert Chebeya et de son chauffeur Fidèle Bazana.
Le mouvement citoyen ‘’Les Congolais debout ’’, a aussi réagi suite aux nouvelles révélations dans le dossier de l’assassinat de deux activistes de droit de l’homme dans la nuit du 1er au 2 juin 2010.
Faisant allusion aux révélations faites récemment sur la Radio France internationale (RFI) par deux policiers qui ont reconnu leur participation dans cette salle besogne le mouvement ‘’Les Congolais Debout’’ soutient que : “Ce n’est pas la première fois que les noms du général John Numbi et consorts, sont cités dans cette affaire.”
‘’Appelé à comparaître en son temps devant la justice à titre de renseignant seulement, le principal suspect et présumé cerveau moteur de la perpétration de cet assassinat, le général d’armée John Numbi s’était même vu extirpé de la justice pour raison d’incompétence de la Haute cour militaire”, constate ‘’Les Congolais debout’’.
Et de poursuivre : ‘’Son ancienne position au sein du régime de Kabila révélait au grand jour le blocage d’un processus judiciaire complet et de son aboutissement réparateur de graves préjudices.’’
De ce qui précède, le mouvement ‘’Les Congolais Debout’’ recommande aux autorités compétentes et autres partenaires de la justice, ‘’l’arrestation immédiate de tous les suspects encore en liberté, particulièrement le général John Numbi, qui est présenté comme présumé conspirateur de ce crime.’’
En outre, cette organisation citoyenne, demande la réouverture du procès après les nouveaux moyens et éléments révélateurs de culpabilité. Aussi, ‘’Les Congolais debout’’ souhaite-t-il l’extradition de ces deux policiers considérés comme complices ‘’pour qu’ils soient aussi jugés, en appréciation par les juges de leur degré de collaboration avec la justice afin que la vérité éclate.
Ainsi se feront la justice et la consolidation de l’État de droit, pierre angulaire de la vision du chef de l’État Félix Tshisekedi”, conclu un membre de ce mouvement citoyen.
Un moyen pour, un tant soit peu, soulager les familles des défunts et bien plus, l’ensemble des Congolais choqués par ces agissements criminels de quelques-uns qui ont détenu le pouvoirs durant le régime précédent incarné par Joseph Kabila de plus en plus pointé du doigt au regard des actes négatifs au détriment de la population.
B.M.