Le 14 février, fête des amoureux. L’occasion pour eux de chanter « feux de l’amour » de JB Mpiana. Ce chef-doeuvre musical a bercé et massé les coeurs des mélomanes. Mais il ne y a pas qu’eux qui peuvent l’admirer. Les politiciens congolais sont en mode « feux de l’amour » surtout pendant cette periode d’attente du gouvernement.
Par ces temps qui courent, le monde politique est devenu très sélectif. Avant de designer ou nommer quelqu’un à un poste, la question « de quelle famille es-tu? » revient avec force comme pour dire que la fonction appelle uniquement les gens de la catégorie qui convient.
Malheur donc aux « politiciens de Malueka » qui sont indésirables comparativement à ceux de Gombe. La métaphore vaut son pesant d’or. Juste pour dire que la considération, qui doit primer dans la nomination d’une personnalité politique à un poste, tient compte de son poids politique et ses compétences. Si elle ne répond pas aux critères, son nom est directement jeté dans l’océan.
Dans cette optique, les membres de l’Union sacrée sont rassurés de briguer n’importe quel mandat public car ayant déjà assuré leur avenir depuis l’adhésion à cette célèbre plateforme. Dans ce camp politique, la sélection va être guidée par l’équilibrisme régional et politique dans la mesure où l’Union sacrée est multiple et diverse.
Les oreilles des Congolais et du monde sont bel et bien suspendues au haut-parleur de Félix Tshisekedi qui doit désigner un formateur du nouveau gouvernement. Il est le seul à avoir le nom de l’heureux à nommer. Dans l’entre-temps, les suppositions et supputations déferlent dans les couloirs politiques. Les noms sont cités. Personne ne peut sonder le coeur du président de la République.
Toutefois, la nomination du futur premier ministre est imminente. Félix Tshisekedi lui-même est plongé dans les calculs vu le nombre de ceux qui se bousculent au portillon. Il sait au moins qu’à ce poste, il faut une personne de confiance qui ne pourra pas lui mettre les bâtons dans les roues comme ce fut le cas avec le gouvernement précédent.
RK