C’est au sein du groupe de Jean Goubald que j’ai connu Petit Wendo, de son vrai nom Wonsa Ndolumingu Ali, vers les années 2000.
A l’époque, il chantait du Wendo avec guitare en bandoulière.
Il y a un mois, je l’ai retrouvé à Matadi sur la scène de la 10eme édition de Rumba parade, cette fois ci avec son propre orchestre R Liziba, composé de jeunes garçons et filles formés à l’INA.
Au cours de nos échanges en marge de Rumba parade, il le dira qu’il a débuté sa carrière dans de petits groupes et à Brazzaville chez Chairman Jacques Koyo.
Au retour de Kinshasa, il a évolué au sein des groupes de Do Akonga et Victoria Eleison avant d’aller en formation en Belgique.
Durant son séjour en Belgique et en France, où il a livré quelques productions.
Dans le cadre de la Rumba parade, s’est déjà produit à Kinshasa, Bukavu et tout récemment à Matadi.
Il a également livré deuxs concerts à Luanda en Angola et un Pointe noire au Congo Brazzaville pour le compte de la Francophonie.
Présentement, il est en studio pour l’enregistrement de son tout premier opus qui a pour titre phare »Mbudulu » qui veut dire en francais »la façon de jouer ».
Il totalisera 44 ans le 23 décembre prochain, Petit Wendo est encore célibataire et père de 4 enfants.
En faisant les comptes, je constate qu’il a 43 ans de différence d’âge avec son père spirituel, Antoine Wendo Kolosoy à qui il a tout pris voire la vie amoureuse. C’est auprès de son géniteur, Dialunda, qu’il a appris à aimer les chansons de son idole.
Petit Wendo est comme le petit poisson, il deviendra pas longtemps grand pourvu que Dieu lui prête vie.
Bon parcours !
HC Jean Pierre Eale Ikabe