Le cardinal Fridolin Ambongo a dit haut, mercredi 1 février à Ndolo, devant le Pape François, le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, la population venue nombreuse, ainsi que devant les corps constitués et représentants des partis politiques, ce que le peuple pense tout bas.
Dans son mot, il a évoqué les difficultés auxquelles fait face la population RD-congolaise.
Le cardinal Fridolin Ambongo a décrit, dans son discours, la situation du pays qui est, selon lui, un mélange de misère sociale, crise économique et problèmes sécuritaires.
« La RDC est un pays riche. Mais ce peuple, qui vous accueille aujourd’hui, est un peuple qui souffre dans son corps et dans son âme. Le peuple est confronté à une crise multiforme : conflit armé, crise économique et misère sociale », a-t-il déclaré devant le Pontifex.
Lors de cette messe papale tenue à l’aéroport de Ndolo, l’archevêque de Kinshasa n’a pas oublié d’évoquer la question liée aux élections de 2023. « Votre visite intervient dans une année électorale, qui est souvent une source des tensions politico-so- ciales dans notre pays. Avec le message que vous nous avez apporté, nous espérons voir se tenir des élections libres, trans- parentes et apaisées », a-t-il ajouté.
D’après certains observateurs, le discours de Fridolin Ambongo est une attaque ou une accusation indirecte à l’endroit du chef de l’État, Félix Tshisekedi, devant le Pape. Tandis que pour d’autres, il n’a fait que renchérir ce que le président Tshisekedi avait lui-même déjà dit, mardi 31 janvier, au palais de la nation, devant le Pape, les mêmes préoccupations en termes des défis à savoir : la sécurité, l’économie, l’éducation et l’environnement.
Le cardinal Ambongo est donc revenu en d’autres termes sur les propos du chef de l’État ».
Espérant KALONJI