Excellence madame le ministre de l’Emploi, du Travail et la Prévoyance sociale, ici représentée, monsieur le Secrétaire général à la Prévoyance sociale, madame l’Inspecteur général du Travail, monsieur le Président du Conseil d’administration de la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS), messieurs les directeurs généraux, monsieur le Directeur général adjoint de la CNSS, messieurs les Commissaires aux comptes, Mesdames et Messieurs les partenaires sociaux, représentant la FEC, l’ANEP, messieurs les représentants de l’Intersyndicat, monsieur le Directeur des Ressources humaines, Mesdames et Messieurs les cadres de directions, messieurs les représentants de l’APRC, de l’ARCADRI, messieurs les membres du bureau du Syndicat national,
Avant toutes choses, permettez que je puisse rendre grâce à Dieu, Maître de temps et de circonstances qui a rendu ce moment possible.
Je tiens à rendre un hommage particulier à son excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République et Chef de l’Etat, pour avoir porté son choix sur ma modeste personne afin de présider à la destinée de la CNSS. Un même hommage à son excellence monsieur le Premier ministre, Jean Michel Sama Lukonde, chef du Gouvernement qui ne ménage aucun effort pour traduire en actes la vision du Président de la République axée sur ‘’Le peuple d’abord’’.
Je salue l’action que mène son excellence madame Claudine Nduzi Kembe, Ministre de l’Emploi, du Travail et de la Prévoyance sociale dans l’encadrement des décisions et orientations du Conseil d’administration de la Caisse.
Mesdames et messieurs, distingués invités,
La nouvelle année est le moment où tous les êtres humains se rassemblent pour échanger leurs vœux et planifier leur avenir. La CNSS n’échappe pas à cette tradition séculaire. Ce moment de communion entre le top management et l’ensemble du personnel de la CNSS tombe à point nommé. Je profite de cette occasion pour présenter mes vœux de bonne santé et de succès à l’ensemble du personnel de la CNSS ici à Kinshasa et partout en République démocratique du Congo qui contribuent sans relâche et avec abnégation à assurer la pérennité de notre régime général de la sécurité sociale.
Je souhaite que cette année marque un nouveau départ dans la gouvernance de l’administration de la sécurité sociale et aussi de l’épanouissement de chaque cadre et ainsi que de nos familles respectives. Je réitère le même vœu à vous tous retraités et particulièrement à l’Association des pensionnés et rentiers de la CNSS en sigle, APRC, aux organisations des employeurs et travailleurs ainsi qu’aux membres du Conseil d’administration et aux commissaires aux comptes de la CNSS avec la prière que cette année toutes nos espérances et notre ferme volonté d’améliorer les conditions de la prise en charge des prestataires sociaux.
En ce moment précis, nous avons une pensée pieuse en mémoire de nos retraités et agents qui nous ont quittés l’année passée. Je vous remercie.
Mesdames et messieurs, distingués invités !
En plus de sa vocation, celle d’organiser et de gérer le régime général de la sécurité sociale tel que défini par la loi N° 16/009 du 15 juillet 2016 fixant les règles relatives au régime général de la sécurité sociale, la CNSS doit contribuer à l’épanouissement social des travailleurs congolais soumis à son régime. Cela implique une conjonction des moyens humains, matériels et financiers. Dès ma prise des fonctions en tant que Directeur général de la CNSS, j’ai lancé un état des lieux enfin de dresser l’autopsie profonde de notre établissement public pour en tirer des forces et des faiblesses et proposer des mesures nécessaires qui soutiennent notre ambition en attendant sa validation par le Conseil d’administration.
Les premières données disponibles montrent sur le plan technique la contribution de la CNSS à l’atteinte des objectifs de collecte des cotisations et du paiement des prestataires. Cependant, il faut reconnaitre la lenteur du processus d’assainissement permanent du budget au niveau des centres d’émission et celle de la collecte des données relatives aux encaissements des employeurs.
De même si les chiffres relatifs à la production et aux recettes de l’année dernière ainsi que la situation du guichet unique et de recouvrement des arriérés de cotisation sociale demeurent en hausse, plusieurs difficultés subsistent encore pour recouvrer les cotisations sociales particulièrement auprès des entreprises publiques, des organismes internationaux et des ambassades.
Par ailleurs, le chevauchement des attributions entre la Direction de recouvrement et le Centre de gestion reste une réalité et la gestion relative à l’implémentation des contrôleurs mérite d’être prise en compte.
S’agissant spécialement de la prise en charge à ce jour, la CNSS paie régulièrement les prestations sociales. Environs 65 % des bénéficiaires reçoivent le paiement par voie bancaire malgré quelques rencontrés par certaines banques commerciales. Pour autant, les difficultés subsistent ; elles concernent particulièrement des prestataires et des familles. Des mesures doivent être prises pour répondre à l’appel lancé par le Président de la République, Chef de l’Etat, son excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui s’inquiète de la situation sociale des Congolais. Tout de suite, je mettrai un accent particulier sur la poursuite de la mise en œuvre de la loi N°19/009 du 15 juillet 2016 fixant les règles relatives au régime général de sécurité sociale.
Mesdames et messieurs, distingués invités !
A ce jour, la CNSS est relativement bien gérée sur le plan financier ; le solde des comptes consolidés affiche un niveau satisfaisant ; les dettes envers les tiers ont été sensiblement réduites ; les réserves et placements de sécurité sociale ont connu une croissance depuis la mise en application de la nouvelle loi en janvier 2019. Toutefois, cette embellie ne doit pas occulter les grands enjeux de l’heure notamment la maximisation des recettes en vue de l’amélioration de la prise en charge des prestations, des familles et la réalisation des investissements d’utilité socioéconomique, l’informatisation du régime et de la question de l’approbation par le centre de gestion, la mise en place d’une politique d’investissement des fonds de réserves de la sécurité sociale, l’autopsie des biens immobiliers comprenant les immeubles, les concessions non bâties disséminées à travers le territoire national, la lutte contre la fraude, l’évasion et l’erreur de déclaration, la construction et la réhabilitation des bâtiments administratifs, l’inauguration et la mise en service de l’Hôtel Congo Palace de Kisangani, l’achèvement des travaux du centre orthopédique de Lubumbashi et j’en passe.
En outre, l’état des lieux de la CNSS a également épinglé les réalités de la gestion administrative, la réforme de 2016 a un impact non négligeable sur les structures organiques de la CNSS. Ce qui nécessite les actions suivantes : informatiser la gestion des ressources humaines afin de l’adapter aux exigences de la réforme, réfléchir à un nouveau cadre organique et aux attributions spécifiques de chaque structure en le conformant aux observations de la mission d’observation de la Confédération interafricaine de la prévoyance sociale et de l’Inspection générale des Finances, faire une évaluation de la réforme. A ce stade donc, plus capitaliser les acquis et prendre les ajustements qui s’imposent.
Mesdames et messieurs les cadres de direction et représentants du bureau du syndicat national !
Il vous souviendra également que la mission récente de la CNSS a été marquée des propositions générales après des mois de négociation avec la délégation syndicale. La CNSS, à ce jour, détient plus ou moins une convention collective, plus généreuse que la précédente. J’ai conscience que les frustrations existent encore par rapport aux propositions. En attendant que la commission ad hoc rende ses conclusions, je voudrais vous rassurer de la ferme volonté de la Direction générale de donner des réponses aux cas qui s’avèrent fondés.
C’est l’occasion de nous engager dans une réflexion profonde sur le fonctionnement de notre établissement public et la prise ne compte de son capital humain. Chaque agent de la CNSS est un élément précieux car il possède des connaissances, des aptitudes et un savoir réel. Je veillerai afin que chacun soit épanoui et valorisé pour garantir la qualité de vie au travail. Notre but est de disposer d’un personnel performant. Chaque cadre et agent doivent s’efforcer de mettre en œuvre les bonnes pratiques en matière de gestion des ressources humaines, matérielles, financières et techniques dont dispose la CNSS.
Mesdames et messieurs, distingués invités !
J’aurai à cœur de mettre en place des mesures visant à lutter contre toutes formes d’antivaleurs et à promouvoir les valeurs qui caractériseront tout organisme de prévoyance sociale. Pour ce faire, j’interpelle la conscience des responsables des entités opérationnelles de la Caisse, spécialement les hauts cadres.
En effet, nous ne pouvons pas faire rayonner cette institution à l’échelle régionale et internationale en prônant le tribalisme, le favoritisme, la discrimination, la corruption, la fraude, la malversation financière, la brimade auxquels je veillerai personnellement à ce que des sanctions exemplaires soient appliquées à tous les réfractaires car les objectifs de la Direction générale et du Conseil d’administration se sont assignés ne peuvent être réalisés sans un minimum de discipline.
En tant que président et Directeur du Bureau de liaison et de l’Association internationale de la sécurité sociale de l’Afrique centrale, BLASSAC et à la suite de la reconduction du mandat de la CNSS pour un nouveau trienium, nous ne devons de montrer l’exemple. L’honneur fait autant à la CNSS qu’à notre pays d’abriter ce prestigieux bureau, le BLASSAC, nous oblige à redoubler d’effort pour définir et réaliser les objectifs du trienium 2023-2025 en tirant partie du rôle fondamental de la sécurité sociale et de l’importance capitale des institutions de sécurité sociale dans la consolidation de la paix et de la démocratie dans nos Etats respectifs.
Je vous remercie !