Monsieur Paul Kagame gère désormais deux pays à sa guise à savoir le Rwanda et le Congo-Brazzaville.
Le Rwanda est devenu le maître du Congo-Brazzaville tant sur le plan politique, spirituel, charnel, militaire, qu’économique, etc.
Sans conteste la personne qui a introduit madame Françoise Joly à la Présidence de la République du Congo n’est autre que madame Claudia Sassou Nguesso, la fille et Conseillère Spéciale de Monsieur Denis Sassou Nguesso, son père. Les dernières échauffourées entre les filles de monsieur Denis Sassou Nguesso à la Présidence de la République sont à l’origine de cet état de fait, les unes reprochant à l’autre d’avoir fait entrer le ver dans le fruit qui commence à pourrir.
Recrutée pour aider son frère, monsieur Denis Christel Sassou Nguesso, ministre de la Coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé, dans son apprentissage des relations internationales et dans la formation des réseaux internationaux, madame Françoise Joly, sujet rwandais, par son entregent s’est rapidement retrouvée aux côtés de monsieur Denis Sassou Nguesso qui l’a nommée par décret n° 2021-97 du 16 février 2021, représentante personnelle du Président de la République pour la stratégie et les négociations internationales. Cette nomination figure dans le Journal Officiel de la République du Congo du jeudi 25 février 2021 à la page 8. Par ailleurs, nous n’avons pas trouvé traces d’un décret de sa naturalisation ni de sa nomination en qualité de ministre dans le Journal Officiel ni dans aucun autre document officiel. Qu’à cela ne tienne dans les usages, madame Françoise Joly a le titre de ministre qui est une prérogative du Président de la République qui peut nommer ministre qui il veut sans même laisser de traces comme dans ce cas précis.
Dans le contexte géopolitique actuel dans la sous-région de l’Afrique centrale, notamment avec la guerre entre le M23 soutenu par le Rwanda et la République démocratique du Congo (RDC) qui sévit depuis des lustres à la frontière Est de la RDC, avec plus d’une dizaine de millions de morts, la présence d’une ressortissante rwandaise à un poste stratégique au Congo-Brazzaville suscite de vives inquiétudes quant à la Cobelligérance du Congo-Brazzaville dans ce conflit. Le Congo-Brazzaville est l’allié naturel, historique ayant des liens séculaires avec la RDC. Actuellement, le Congo-Brazzaville offre des bases arrière aux militaires rwandais notamment sur le front Ouest à partir de Maloukou situé à 4,76 Km à vol d’oiseau de Kinshasa. Ce poste avancé sous couvert de la gestion par les Rwandais de la zone économique spéciale (ZES) de Maloukou pourrait servir de base de déstabilisation de la capitale de la RDC, Kinshasa, une ville de 17,07 millions d’habitants (2021).
La présence de madame Françoise Joly au Cabinet présidentiel avec des prérogatives illimitées, nous rappelle celles de monsieur Barthélemy Bisengimana Rwena qui fut le tout-puissant directeur de cabinet de Mobutu Sese Seko durant la deuxième république, le Zaïre. Ce dernier avait réussi à infiltrer le sommet de l’État zaïrois par des Tutsis zaïrois, au service du Rwanda, bien formés dans les meilleures universités occidentales. Les conséquences de cette stratégie se traduisent aujourd’hui par la présence des officiers militaires Tutsis congolais dans l’armée congolaise qui doivent combattre leurs sœurs et frères rwandais dans l’Est de la RDC. C’est une situation kafkaïenne, inextricable qui plonge tout un pays dans le désarroi entre le dilemme de trahison d’un côté ou de patriotisme de l’autre.
Au Congo-Brazzaville après le trading du pétrole congolais depuis Dubaï en lieu et place de la SNPC ( Société nationale des pétroles du Congo), madame Françoise Joly a tissé une toile d’araignée capturant différents secteurs stratégiques économiques et militaires du Congo-Brazzaville, mettant ainsi en péril sa souveraineté.
Le contrôle du Port autonome de Pointe-Noire (PAPN) par le groupe turc ALBAYRAK, dont madame Françoise Joly est l’entremetteuse, est un exemple patent du trou de gruyère dans le fromage congolais au niveau de sa souveraineté. Le Congo-Brazzaville laisse le contrôle d’un pan de son territoire à des étrangers car on trouve aussi opérant au PAPN des investisseurs des Émirats arabes unis (Émiratis) et de la République de Chine, partenaires d’affaires de madame Françoise Joly. À la suite d’une lettre ouverte du 26 février 2024 à monsieur Denis Sassou Nguesso, le torchon brûle entre la société turque ALBAYRAK et les salariés du PAPN ; ces derniers sont opposés à la convention signée entre le PAPN et la société ALBAYRAK.
Le Port autonome de Pointe-Noire (PAPN) estime être en mesure d’avoir une autonomie et un savoir-faire suffisants afin de financer lui-même son développement par l’intermédiaire des bailleurs de fonds internationaux ou des banques d’investissement. Le PAPN n’entend pas brader ses activités déjà rentables à la société ALBAYRAK. Alors quid de la présence de la société ALBAYRAK au PAPN introduite par madame Françoise Joly ?
La récente inauguration du Data center (centre des données) de l’ARPCE (Agence de Régulation des Postes et des Communication Électroniques République du Congo) à Pointe-Noire le 28 février 2024, conjointement avec celle du câble sous-marin à fibre optique 2Africa auquel le pays s’est connecté en août 2023 pour palier à sa dépendance au câble WACS, est un sujet qui devrait donner des sueurs froides au peuple congolais. En effet, ce projet de câble à fibre optique 2Africa qui sera connecté entre Pointe-Noire et Brazzaville est piloté par Serge Pereira CEO of Starstone, époux de Cindy Descalzi fille du directeur général d’Eni, Claudio Descalzi qui exploite sans vergogne le gaz et le pétrole congolais.
On est dans le monde de l’entre-soi. Il y a lieu de souligner que monsieur Serge Pereira et son épouse Cindy Descalzi ont été reçu le 18 janvier 2022 par monsieur Paul Kagame en personne. Ce dernier aurait imposé monsieur Serge Pereira pour le pilotage du projet de la fibre optique 2Africa de Pointe-Noire à Brazzaville à monsieur Denis Sassou Nguesso au détriment de monsieur Yves Castanou, directeur général de Congo Telecom, et de son petit-fils Omar-Denis Junior Bongo (ODJB) à travers sa société de haut débit Yao Corp. Monsieur Yves Castanou, directeur général de Congo Telecom a été contrarié car estimant pouvant mener seul le projet du câble à fibre optique pour le compte de Congo Telecom qui est une compagnie d’État. L’ordre a été donné à ces trois protagonistes de travailler ensemble. La connexion du câble à fibre optique 2Africa de Pointe-Noire à Brazzaville permettra aux opérateurs d’avoir accès à toutes les informations transitant par cette fibre optique 2Africa. À noter que monsieur Yves Castanou est aussi un hôte habituel de monsieur Paul Kagamé dans ses missions d’évangélisation et d’affaires ; ici le diable fait bon ménage avec l’argent.
La gestion du câble à fibre optique « East Africa Submarine Cable System » (EASSy) se fait par l’entremise de la société Airtel qui est installée au Rwanda en desservant aussi l’Est de la RDC, et qui gère les passages numériques, téléphoniques et bancaires aussi bien de Brazzaville que de Kinshasa à travers un autre câble à fibre optique. Mais là où le bât blesse c’est que le Rwanda de monsieur Paul Kagamé pourra contrôler les données téléphoniques, numériques et bancaires des 5,836 millions (2021) des Congolaises et des Congolais à travers le câble à fibre optique 2Africa que monsieur Serge Pereira va installer pour le compte d’Airtel au Congo-Brazzaville, à travers des branchements non autorisés entre Pointe-Noire et Brazzaville. L’étau se resserre autour des Congolaises et des Congolais au point de leur broyer les os.
Avec l’intrusion des Rwandais dans le câble à fibre optique reliant Pointe-Noire à Brazzaville, les Congolaises et les Congolais seront désormais contrôlés par le Rwanda, et non plus par la C.i.D (CENTRALE D’INTELLIGENCE), l’ancienne Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), à laquelle monsieur Denis Sassou Nguesso ne fait plus confiance car le patriotisme des espionnes et des espions l’inquiète pour la conservation ad vitam aeternam de son pouvoir.
La visite officielle du 06 mars 2024 en Azerbaïdjan de madame Françoise Joly, représentante personnelle du Président de la République pour la stratégie et les négociations internationales, en lieu et place du ministre des Affaires étrangères devenu un accessoire, portant sur divers domaines nous laisse perplexe en cette période de tempête médiatique où l’opprobre s’abat sur elle de la part des Congolaises et des Congolais. Nous savons que le Congo-Brazzaville a importé 500 tonnes d’armes d’Azerbaïdjan depuis 2015. Le Rwanda, indexé par la communauté internationale pour son soutien au M23 dans la guerre dans l’Est de la RDC et l’arrêt de sa coopération militaires avec les États-Unis d’Amérique (USA), se servirait-il des armes négociées par madame Françoise Joly, marchande d’armes pour le compte du Congo-Brazzaville, afin d’alimenter sa guerre dans l’Est de la RDC pour le contrôle de minerais stratégiques ? Il se profile que le Congo-Brazzaville achèterait des armes en Azerbaïdjan pour le compte du Rwanda. Mais au prix de combien de millions de morts d’enfants, de femmes et de vieillards devant lesquels la communauté internationale, notamment les Occidentaux, ferment les yeux sur ce génocide qui se passe sous nos yeux !
Il est à noter que le Congo-Brazzaville qui n’est pas un pays en guerre consacre chaque année un budget d’environ 300 milliards de francs CFA pour l’achat d’armes.
Le 5 novembre 2021 à Kigali (Rwanda), Le PDG d’Eni, Claudio Descalzi, avait rencontré le président du Rwanda, Paul Kagame, pour discuter d’une éventuelle collaboration dans les domaines de la transition énergétique et de l’économie circulaire dans une perspective régionale. L’exploitation de l’huile de ricin pour les biocarburants par Eni a été confiée à des sujets rwandais au Congo-Brazzaville au grand dam de la population congolaise qui erre çà et là comme des zombies dépourvus de travail. C’est une pure méchanceté de la part du gouvernement congolais qui frise la sorcellerie.
L’assainissement des villes du Congo-Brazzaville, autrefois sous la houlette d’Averda de monsieur Omar-Denis Junior Bongo (ODJB), passe sous le pavillon de la société turque ALBAYRAK, ainsi que le transport aérien entre Brazzaville et Pointe-Noire.
Force est constater que les réseaux turcs, émiratis, chinois partenaires d’affaires de madame Françoise Joly mettent en coupe réglée le Congo-Brazzaville en prenant tous les marchés juteux pendant que les Congolaises et les Congolais tirent le diable par la queue.
Monsieur Denis Sassou Nguesso, un homme rancunier, au crépuscule de sa vie politique, a décidé de brader les richesses des Congolaises et des Congolais en leur faisant payer son limogeage de la Présidence de la République en 1992, pouvoir finalement repris par la force des armes en marchant sur 400 000 cadavres congolais, soit un dixième de la population d’alors ce qui constitue un crime contre l’humanité.
Un vibrant appel est lancé à toutes et à tous patriotes congolais afin de faire barrage à cette énième tambouille car trop c’est trop. Si l’on ne prend garde, nous risquons d’avoir le même sort que dans l’Est de la RDC, avec en prime la dislocation de notre beau pays le Congo-Brazzaville.
Nous devons toujours avoir en mémoire ces paroles de monsieur Denis Sassou Nguesso : « Si les Congolais blaguent avec moi, je peux balkaniser ce pays car j’en ai les moyens ».
Comme un Roi nu, monsieur Denis Sassou Nguesso veut nous mener une guerre psychologique en imposant sa Marquise rwandaise d’Oyo. Mais c’est peine perdu car le peuple congolais qui l’a honnie ne cédera pas pour des questions de souveraineté nationale, de patriotisme et de bon voisinage avec nos alliés de toujours, la RDC.
Nous sommes devant un scandale d’État digne de haute trahison pour intelligence avec une puissance étrangère de monsieur Denis Sassou Nguesso.
C’est Confucius qui disait : « Un peuple qui n’est plus capable de se mettre en colère et s’indigner, est un peuple mort ».
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