Auteur et compositeur , il démarre dans la chanson d’abord comme choriste à Mbandaka. Puis il est engagé à Otraco, actuelle Onatra et rencontre Grand Kalle qui se produisait dans le bateau. Il s’approche de lui et lui propoe des textes des chansons. Ce dernier l’accepte et l’adopte et lui demande de quitter son travail dans le bateau pour le rejoindre à Kinshasa. La suite vous la connaissez, sinon vous le trouverez dans cette édition dans les papiers de l’expert Herman Bangi Bayo et le témoignage de l’écrivain et professeur Manda tchebwa. S’agissant de mes relations avec le patriarche, elles remontent dans l’année 1967 lors du sommet de l’Union africaine à Kinshasa. La chanson générique d’avant le journal parlé à la radio, Congo nouveau, Afrique nouvelle, durant plus de 5 ans, c’était la sienne. Et ma mère ne manquait pas les disques 45 tours de Jeannot Bombenga qu’elle appelait Lolango. Elle passait des journées entières à l’écouter.
Peu avant sa mort, je l’avais amenée au concert de Bombenga. Très heureuse, elle a fait des photos avec lui. Elle était heureuse en écoutant ses chansons et elle avait beaucoup dansé ce jour-là.
Et moi j’ai développé mes relations avec lui en 1994 durant sa période de traversée du desert, il ne se produisait plus et venait régulièrement me rendre visite à l’hôtel Memling.
Et lorsqu’il reprend les productions, j’étais omniprésent chaque dimanche à ses concerts, tout d’abord au restaurant Inzia à Gombe où le feu Martin Ekanga venait s’éclater et ensuite chez Fixe à Bandal.
En 2013 pour l’ouverture de E-radio à Mbandaka , j’avais invité son orchestre Vox Africa conduit par lui. Il était heureux de revisiter la ville où il a grandi et a commencé sa carrière.
Et en 2021 et 2022, j’avais organisé ses anniversaires chez Ntemba village au Centre ville et à sa résidence de Mont Ngalula. Et plus près de nous, deux productions avec mon ami Leon Bikeko à Kasangulu et à Kinshasa pour le mariage de sa fille. j’allais oublier , j’ai en commun avec lui, nos origines de l’Equateur et mongo. Ceci explique cela. Lokila lokondo (la charité bien ordonnée commence par soi-même).
Pour tout dire, il ne passe pas une semaine sans que l’on se parle au téléphone.
Bon anniversaire très cher Papa!
Jean Pierre Eale