Plus de 50 ans sans discontinuer à Bruxelles, celui que tout Bruxelles appele affectueusement et respectueusement vieux Pelé est un vrai Kinois de souche . Il est né à la fin de la deuxième guerre mondiale, le 26 juin 1945 à Banana au Kongo central où son père était en mutation.
La famille regagne Léopoldville en 1947. La famille habite sur rue Lac Moero au quartier Ruwet. Ensuite la famille a déménagé pour habiter au 47 de l’avenue Busu Django dans la commune de Dendale (Kasa Vubu) dans le quartier Bois vert où il a passé toute sa jeunesse.
Il a commencé sa scolarité à l’école primaire Saint Pierre pour la poursuivre à l’école primaire Christ Roi. Ces condisciples de classe sont Zinga Botao Franklin, Ntangu Gérard, Patrice Mpassi, docteur Joseph Luvualu, et les feux Georges Madidiaka, Théophile Kalunzodi Dactylo.
Il a été le secrétaire général de V. Club Foyer et secrétaire général SIC Dendale.
Kinois de souche, il a connu des associations de célébrités kinoises telles Bana Amida, , Bana la mode, Bana Nova, Bana l’Ages, etc.
Il fut fonctionnaire à la Banque nationale du Congo au département étranger, service de réglementation de change de 1968 à 1970.
Il est le premier congolais à ouvrir une agence de fret maritime sur l’avenue Rogier de 1993 à 2008.
Il a facilité beaucoup de Congolais et d’Angolais à obtenir leurs papiers de séjour.
Moi, je l’ai connu durant les grandes vacances de 1992 lors des répétitions de Lisanga ya Banganga du duo des grandes icônes de la Rumba Congolaise : Franco et Rochereau. Il venait assister aux séances des répétitions que dirigeait son ami d’enfance et de quartier Michelino Mavatiku. Ami de nombreux musiciens notamment Dalienst Ntesa, son beau frère, Dizzy, son condisciple à l’université Lovanium. Le vieux Pelé est de la première promotion de l’institut Àlingwa.
Toujours proche des gens et surtout prêt à rendre service .
En 1993, il monte sa propre structure, une agence de fret maritime qui a marché comme du tonnerre. Rassembleur, il coordonne les activités d’une association de Bana Léopoldville pour échanger et partager au une fois le mois.
Il regrette que la ville n’est plus la même Kin la belle qu’il avait laissée. Avec le téléphone, il est au courant des nouvelles de Kin comme s’il y était.
Jean Pierre Eale ikabe