Hier, ami à mon jeune frère Jean Claude Eale ; aujourd’hui, devenu lui-même mon jeune frère et ami. Avec lui, j’ai en commun tous les amis ou presque. Moi, je connaissais plus sa grande sœur Bena, qui vivait en couple avec le grand maître Franco Luambo Makiadi et son jeune frère Jules Makobo, que j’ai connu dans le sillage de Papa Wemba.
Dommage que tout le monde l’appelle Dho. Il est un jeune Kinois né le 12 février 1957 à Barumbu, dans la capitale congolaise. Il a grandi et fait ses études primaires à sa Barumbu natale. Il poursuit ses études secondaires à Mbanza Ngugiu, dans le Kongo-central et, enfin, il est allé terminer les études en Belgique.
De retour à Kinshasa, Il fait la publicité de Tonton Skol où il dit qu’il est cadre dans une grande banque de la place. Et il ajoute durant ces temps libres, il fait la lecture, il va au cinéma avant de conclure qu’il prend un verre de Skol avec ses amis. A la suite de cette publicité, il dérange dans la ville. Il devient séducteur et tombeur des nanas. Dans la vie, il fait ce qu’il voit et ne fait pas ce qu’il ne voit pas.
J’ai développé les relations avec lui lors de mes vacances à Bruxelles où il était établi et possédait une agence de fret dénommée Inter Express, à Matonge.
Mais c’est lors de mes itinérances à Kisangani dans le cadre de la campagne électorale de 2011 que je l’ai retrouvé. Depuis nous ne nous quittons pas.
A Kinshasa, il possède une entreprise qui existe et en ordre, qui cherche désespérément un associé pour reprendre les activités dans le secteur d’achat et vente de l’or et transport maritime.
Judoka, ceinture noir, 3e dan, il a été président de la fédération congolaise de Judo. Motocycliste, activité qu’il pratique par passion, il crée un club des motards de Kinshasa avec plus de 50 membres.
Dominique a été, à l’époque du maréchal Mobutu, officier de la garde-civile, où il a été successivement aide de camp puis chargé de missions du Général Paul Vungbo. Il a quitté la garde-civile avec le grade de lieutenant-colonel. C’est comme cela que dans la ville tout le monde l’appelle Colonel.
A 67 ans, il est comme un bloc à glace. Mais ne dite à personne, la qualité que j’aime le plus chez lui, c’est l’amour du prochain. Dominique toujours prêt à servir.
Jean Pierre Eale Ikabe