Les enquêtes de la police scientifique menées dans les installations de service du ministre d’Etat, ministre de la justice et garde des sceaux, Me Constant Mutamba, atteste qu’il y a eu bel et bien emprisonnement de ce cadre de travail du tout nouveau patron du pouvoir judiciaire en RD Congo. Pourquoi le Ministre est-il visé ? Et qui le vise ?
C’est à travers un communiqué officiel publié par le cabinet du Ministre de la justice que l’information a été confirmée, après une série de suspicions qui, aujourd’hui, se transforment en réalité. Les experts scientifiques ont trouvé « une poudre blanche répandue à plusieurs endroits, un liquide suspect versé dans le réfrigérateur, et une intoxication des toilettes par un produit dégageant un gaz piquant. Ces différentes substances ont conduit à affirmer le cas d’empoisonnement de plusieurs membres du cabinet actuellement diagnostiqués positifs et sous une prise en charge sanitaire.
Selon l’opinion congolaise, des évènements de ce genre ne sont pas une surprise du tout. Ils étaient prévisibles depuis les premiers actes du tout jeune ministre, lesquels accusent sa volonté de réparer les maux qui rongent la sphère judiciaire congolaise, comme l’a si bien déploré le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi lors de ses différentes sorties médiatiques.
Pourquoi la tête de Mutamba au menu ?
La justice élève une nation, dit-on. C’est sûrement cette vertu universelle qui constitue la motivation du ministre ayant dans ses attributions la justice, de pouvoir s’engager à sortir les cadavres de leurs placards, décision qui ne pouvait que déranger les intérêts de ceux qui se font la santé financière et politique à travers la maffia dans la justice.
Dès sa prise des fonctions à l’investiture du gouvernement Suminwa, Constant Mutamba n’a pas tardé pour commencer à prendre des décisions très significatives qui ont parmi au commun de mortel de réaliser que ce ministre n’est pas tombé comme un cheveu dans la soupe dans les affaires d’Etat ; il a certainement rêvé ce poste et en a porté un agenda plein de stratégies destinées à contribuer tant soit peu à la relance de la justice congolaise sur le plan qualitatif.
Les actes qui coûtent la vie à Constant Mutamba
Pour l’opinion, alors que les pratiques d’homosexualité existent depuis plusieurs décennies en RD Congo, aucune mesure n’avait été prise pour ne serait-ce que décourager pareils actes qui s’opposent à la culture et aux traditions propres aux congolais. Qui aurait crû que Mutamba y prêterait attention ? Entretemps, il est signalé que la majorité des haut-gradés congolais, par la voie des réseaux et sectes diaboliques qui ne cachent plus leurs identités, sont soumis à l’obéissance à ces pratiques. N’est-ce pas une malédiction pour l’initiateur ?
Dans différentes prisons de la place, Constant Mutamba a aidé l’opinion à découvrir qu’il existe réellement des incarcérés dans dossiers, alors que ces derniers purgent déjà des peines non connues par eux-mêmes, leurs familles et même leurs conseils. Ces détenus sont libérés moyennant des frais non pris en charge par les instruments juridiques en RD Congo, et cela colle le ridicule à la réputation de ce pays qui se veut tant soit peu libéré de l’injustice.
Une autre décision cruciale de Constant Mutamba est celle de l’imposition du circuit bancaire pour la destination des frais de justice longtemps destinés à renflouer les poches de commis de justice. Les amendes transactionnelles ayant occasionné la participation des Officiers de police judiciaire, magistrats et juges aux ristournes les plus impressionnants, alors que leurs salaires réguliers ne pouvant pas supporter tels engagements. Constant Mutamba a donc appuyé là où ça fait mal.
Et les cas sont légion ! A ceux-ci s’ajoutent les descentes dans les milieux carcéraux, la libération des détenus sans dossiers clairs, le suivi à la lettre des dossiers portant le poids du trafic d’influence, etc.
Mutamba arrêtera-il sa rigueur ?
Le ministre d’Etat, ministre de la Justice et garde de sceaux, Me Constant Mutamba, n’accuse pas la tendance à abandonner sa démarche de redresser la justice congolaise. A voir et à écouter son message lors de la campagne électorale de 2023, tout porte à croire que ce jeune ministre porte le sang de grands révolutionnaires comme Patrice Lumumba, Kimbangu et les autres.
La population congolaise quant à elle, ne se dit pas prête à accepter le départ de constant Mutamba du Gouvernement de la République, si non, il conviendrait de croire que l’Etat congolais ignore ce qu’il veut pour ce grand Congo.
Benz BWANAKAWA