Depuis la rentrée mieux la reprise des productions des Congolais dans l’espace Schengen, il ne se passe plus un mois sans qu’il se tienne une production de nos artistes musiciens.
Après la brillante production de Fally à Arena la défense, les deux Arena Adidas de Ferré avec Koffi Olomide comme invité surprise, le Bercy de Mike kalambay, plus près de nous de Gaz Mawete avec comme invité surprise Fally Ipupa, Paris est envahi par les réservations des groupes congolais. Dans pas longtemps, au courant de ce mois, une production d’Héritier Wata est prévue et tout Paris se prépare pour assister à ce concert événement. Après Héritier Wata, la capitale française va accueillir Reddy Amisi dans un concert hommage de ses 40 ans de carrière et 20 ans de sa carrière solo et son groupe et à la fin de l’année, le concert annulé de Wazekwa sera programmé.
A voir tous ces spectacles, on constate un engouement uniquement des Congolais de la RDC avec près 50.000 jeunes et dans la moindre mesure ceux de Brazzaville. C’est à croire que leurs déplacements dans la ville lumière est pour nos compatriotes de la diaspora. C’est ce qui fait dire aux autres nationalités que notre musique est une musique de ghetto. La rumba ne s’ouvre pas. En plus, bien que nos musiciens affrontent les salles mythiques, leurs affiches, en dehors de maître Gims, son petit frère Dadju, Ray Lema, Pascal Lokwa Kanza, et depuis deux décennies Fally Ipupa, notre rumba est toujours et encore musique de ghetto. Malgré le fait que l’UNESCO a porté cela comme patrimoine mondial.
J’attends impatiemment les deux mégas concerts prévus l’année prochaine notamment ceux de Koffi Olomide à l’hippodrome et Fally Ipupa au stade de France pour une ouverture aux autres. Prenons rendez-vous.
Depuis Paris, Jean Pierre Eale Ikabe