Après la rentrée politique des institutions par l’installation du gouvernement, du parlement et tout récemment la rentrée scolaire, le jeudi 12 Septembre est marqué par la rentrée de la littérature avec au menu des discours, la présentation des livres suivie des échanges naturellement et d’un cocktail.
A l’annonce de la date de la rentrée littéraire, j’étais étonné parce que je n’avais pas connaissance de l’ouverture d’une année littérature au pays et encore moins de sa clôture. Je ne connais pas en dehors de Mumengi qui se bat pour publier au moins deux livres par an. Je ne connais pas des maisons d’édition sauf celle de Saint Paul. Je viens de découvrir le Grand Lac qui a publié le Parvenu d’Herman Bangi 😀 et des temps en temps des œuvres de nos compatriotes qui sortent chez Harmattan et des rééditions de Présence africaine. Les auteurs congolais ne sont pas connus, leurs ouvrages non plus. Il y a un manque d’émissions et chroniques littéraires tout comme un manque de chroniqueurs et critiques littéraires.
Je pense qu’avec la création de la maison, mieux, du centre de la culture du Congo, le pays va booster les auteurs et nos œuvres, organiser des salons, d’expositions et autres festivals.
Faire connaître au grand public notre Académie des beaux-arts, les musées nationaux sont des actes les plus importants pour un pays qui veut s’ouvrir et se vendre.
Ensemble prenons la décision de faire connaître notre culture en organisant des festivals du livre, de la musique, des Miss, des gastronomies, des folklores. Nous avons tout pour faire vivre notre littérature mieux notre culture toute l’année.
Jean-Pierre Eale Ikabe