Albert et moi, avons en commun beaucoup de choses. D’abord en commençant par le fait que nous sommes nés à l’ex-Coquilathville, actuelle ville de Mbandaka, nous sommes ainsi originaires du Territoire de Basankusu, dans la province de l’Equateur. Ma rencontre avec ce mordu de la Comm’ comme moi, remonte aux premières heures du lancement de Vodacom en RD-Congo. Depuis, nous sommes devenus des amis non sans avoir découvert qu’on a des liens parenteaux. Pour preuve, il m’appelle Yaya ou Mahalé, terme mongo qui signifie grand-frère. Albert Mboyo s’identifie à son produit. Responsable de Marketing, il est sur tous les fronts de la Comm’ et des Events de son produit. Personnage au contact et parler faciles, Mboyo est également serviable s’il est sollicité. L’homme a néanmoins le défaut qui colle tous les originaires de l’Equateur à la peau: il dit haut ce qu’il pense. Il arrive que cela lui joue parfois des tours. Avant son arrivée à la tête du Département Marketing, Vodacom avait besoin d’un maître des cérémonies. Mais ce projet est tombé à l’eau depuis son élévation au poste qu’il occupe jusqu’à ce jour, tout simplement parce qu’il le fait avec autant de tact en y mettant toute la forme voulue et la manière.
Non seulement qu’il parle de son produit avec les mots justes, mais en plus il maîtrise l’organisation des ventes et de divers services que sa société met à la disposition de la clientèle. Je l’ai rencontré le week-end dernier chez Aljo Club, un bistro de son épouse à Lemba. Non loin du Rond-point Super, plus précisement sur l’avenue Kianza qui mène dans la commune de Ngaba. À la faveur d’une rencontre nommée “Inongo”, destinée aux gens de même génération. Là, j’ai été impressionné par la meilleure qualité de l’accueil et du service. C’est à croire que Gombe s’est déplacée à la cité. Tellement, le cadre qui nous accueillait était tout simplement magnifique. Une terrasse à ciel ouvert qui se distingue bien des autres cadres du genre et invite à y rester de longues heures sans voir le temps passer. Et aussi une boîte de nuit à nulle autre pareille et un restaurant sympa attenant à un salon VIP. Quoi de plus normal que les habitants de Lemba et ses environs ne jurent que par ce coin qui fait leur bonheur et rend toute la fierté à la commune. Pour les fous du foot, pas de soucis à se faire. Des écrans sont partout. C’est sûr que les conseils pratiques du mari de la tenancière y sont pour quelque chose.
Jean-Pierre EALE IKABE