Selon Kamerhe, la responsabilité d’Eteni Longondo serait engagée dans l’affaire des médicaments périmés. L’affaire est pendante en justice. Elle figure dans la litanie des griefs retenus à charge de l’inculpé Kamerhe dans le cadre des enquêtes sur les travaux de 100 jours du Chef de l’Etat. Elle concerne la livraison à Kinshasa,par l’entreprise Trade Plus, contre une bagatelle somme de «10 millions de dollars» des produits pharmaceutiques «périmés»et par conséquent «impropres à la consommation».
A en croire les avocats de Kamerhe, dans ce dossier, une grosse responsabilité incombe au ministre de la Santé. Lequel? Les enquêtes vont devoir le déterminer. Toujours est-il que Oly Ilunga, déjà condamné pour malversations financières dans le cadre des opérations de lutte contre la maladie à virus Ebola, et Eteni Longondo ont eu chacun à intervenir. Les deux personnalités se sontsuccédéà la tête de ce Portefeuille pendant la période qui intéresse le Parquet.
En effet, les enquêtes judiciaires ont révélé que Trade Plus n’évolue pas dans le domaine pharmaceutique et tient juste une quincaillerie. Comment cette société a arraché un marché qui n’entre pas dans ses cordes? Qui a proposé cette société pour livrer au gouvernement des médicaments? La réponse à ces interrogations accable l’ancien ministre de la Santé, Dr. Oly Ilunga, auteur d’un bon de commande des produits pharmaceutiques, signé le 1er mars 2019 et adressé à la société Trade Plus SARL.
Voici qu’à leur arrivée, ces produits ont, sur ordre du même Oly Ilunga, fait l’objet des investigations approfondies de la part de l’Inspecteur général de la Santé pour en attester la qualité. A l’origine de ces investigations, le rapport d’une commission ad hoc mise en place pour assurer la réception de ces produits. La conclusion de ce rapport fait état de l’incapacité de la commission ad hoc «de procéder à la réception technique» des médicaments livrés par Trade Plus, faute d’un «ensemble d’irrégularités».
«La société Trade Plus ayant livré les médicaments a fourni une documentation lacunaire dans laquelle il n’y avait aucune trace du contrat pour le marché, du bon de commande, des autorisations de mise sur le marché, des bulletins d’analyse, ou encore des bons de livraison, ensemble d’éléments nécessaires pour garantir la traçabilité des produits livrés», a écrit Dr Oly Ilunga dans sa correspondance du 13 juin 2019 destinée à l’Inspecteur général de la Santé publique, rassurant tout de même des «conditions optimales de conservation» de ces produits dans les entrepôts de Wagenia SARL à Gombe.
Il ressort de cette lettre d’Ilunga que ces produits, faute d’éléments de traçabilité, ne pouvaient être distribués aux formations hospitalières et utilisées pour des fins thérapeutiques. Il ne pouvait en être nullement différent, la spécialité de Trade Plus étant loin d’être médicale.
Voici que 6 mois plus tard, Eteni Longondo, foulant aux pieds les avis de son prédécesseur, s’est organisé pour la réception des produits recalés pour origine douteuse sinon mystérieuse. A la date du 2 décembre 2019, l’actuel ministre de la Santé a saisi le VPM et ministre du Budget, Baudouin Mayo, lui demandantde «liquider par procédure exceptionnelleune mise à disposition de fonds d’une somme globale d’USD 1.567.353».
Ces fonds, selon le ministre de la Santé publique,devraient servir à couvrir «la coordination, la préparation, la distributiondes produits pharmaceutiques ainsi que les matériels médicaux dans les hôpitaux de référence de toutes les provinces achetés dans le cadre du programme de 100 jours du chef de l’Etat».
Peut-on déjà commencer à croire que ce n’est pas sans raison que Vital Kamerhe, lors de son audience au Parquet de Matete, a indexé Eteni Longondo ?
D’après Vital Kamerhe c’est le ministre Eteni après avoir réceptionné les médicaments et fait expertiser à déclaré au cours d’un conseil des ministres qu’ils étaient conformes.
L’affaire est pendante en justice. Elle figure dans la litanie des griefs retenus à charge de l’inculpé Kamerhe dans le cadre des enquêtes sur les travaux de 100 jours du Chef de l’Etat. Elle concerne la livraison à Kinshasa,par l’entreprise Trade Plus, contre une bagatelle somme de «10 millions de dollars» des produits pharmaceutiques «périmés»et par conséquent «impropres à la consommation».
A en croire les avocats de Kamerhe, dans ce dossier, une grosse responsabilité incombe au ministre de la Santé. Lequel? Les enquêtes vont devoir le déterminer. Toujours est-il que Oly Ilunga, déjà condamné pour malversations financières dans le cadre des opérations de lutte contre la maladie à virus Ebola, et Eteni Longondo ont eu chacun à intervenir. Les deux personnalités se sontsuccédéà la tête de ce Portefeuille pendant la période qui intéresse le Parquet.
En effet, les enquêtes judiciaires ont révélé que Trade Plus n’évolue pas dans le domaine pharmaceutique et tient juste une quincaillerie. Comment cette société a arraché un marché qui n’entre pas dans ses cordes? Qui a proposé cette société pour livrer au gouvernement des médicaments? La réponse à ces interrogations accable l’ancien ministre de la Santé, Dr. Oly Ilunga, auteur d’un bon de commande des produits pharmaceutiques, signé le 1er mars 2019 et adressé à la société Trade Plus SARL.
Voici qu’à leur arrivée, ces produits ont, sur ordre du même Oly Ilunga, fait l’objet des investigations approfondies de la part de l’Inspecteur général de la Santé pour en attester la qualité. A l’origine de ces investigations, le rapport d’une commission ad hoc mise en place pour assurer la réception de ces produits. La conclusion de ce rapport fait état de l’incapacité de la commission ad hoc «de procéder à la réception technique» des médicaments livrés par Trade Plus, faute d’un «ensemble d’irrégularités».
«La société Trade Plus ayant livré les médicaments a fourni une documentation lacunaire dans laquelle il n’y avait aucune trace du contrat pour le marché, du bon de commande, des autorisations de mise sur le marché, des bulletins d’analyse, ou encore des bons de livraison, ensemble d’éléments nécessaires pour garantir la traçabilité des produits livrés», a écrit Dr Oly Ilunga dans sa correspondance du 13 juin 2019 destinée à l’Inspecteur général de la Santé publique, rassurant tout de même des «conditions optimales de conservation» de ces produits dans les entrepôts de Wagenia SARL à Gombe.
Il ressort de cette lettre d’Ilunga que ces produits, faute d’éléments de traçabilité, ne pouvaient être distribués aux formations hospitalières et utilisées pour des fins thérapeutiques. Il ne pouvait en être nullement différent, la spécialité de Trade Plus étant loin d’être médicale.
Voici que 6 mois plus tard, Eteni Longondo, foulant aux pieds les avis de son prédécesseur, s’est organisé pour la réception des produits recalés pour origine douteuse sinon mystérieuse. A la date du 2 décembre 2019, l’actuel ministre de la Santé a saisi le VPM et ministre du Budget, Baudouin Mayo, lui demandantde «liquider par procédure exceptionnelleune mise à disposition de fonds d’une somme globale d’USD 1.567.353».
Ces fonds, selon le ministre de la Santé publique,devraient servir à couvrir «la coordination, la préparation, la distribution des produits pharmaceutiques ainsi que les matériels médicaux dans les hôpitaux de référence de toutes les provinces achetés dans le cadre du programme de 100 jours du chef de l’Etat».
Peut-on déjà commencer à croire que ce n’est pas sans raison que Vital Kamerhe, lors de son audience au Parquet de Matete, a indexé Eteni Longondo ?
D’après Vital Kamerhe c’est le ministre Eteni après avoir réceptionné les médicaments et fait expertiser à déclaré au cours d’un conseil des ministres qu’ils étaient conformes.