La RDC n’a pas de politique touristique bien que possédant un ministère et un Office national du tourisme. Ni dans la ville de Kinshasa, ni dans ses environs, le tourisme n’est pas opérationnel. Les quelques touristes qui se retrouvent dans la capitale ou dans nos provinces se débrouillent avec les amis et les agences de voyage qui ont mis en place des services d’accueil de guides et autres facilitateurs. Nous allons dans le cadre de cette rubrique vous faire découvrir quelques sites touristiques de notre pays. Pour cette livraison, nous vous présentons la ville de Goma qui est la première destination touristique du pays à cause des Parcs Virunga, les volcans Nuaragongo et Nyamulagira, le massif de Ruwenzori.
Une visite à Goma : ville dominée par les volcans et le lac
La ville de Goma est à deux heures de vol de Kinshasa. On peut accéder par route par la ville voisine de Gisenyi (Rwanda) ou par le lac Kivu vers Bukavu. Lorsque vous débarquez à l’aéroport de Goma, vous avez une vue imprenable sur le volcan Nyaragongo. La ville est battue sur les laves La ville qui lui donnent sa couleur noire et, curieusement, son charme et la vue du lac et surtout du volcan qui domine la ville. La ville s’est d’ailleurs établie historiquement autour du Mont Goma, cet ancien volcan qui lui a donné son nom (qui proviendrait de « ngoma » qui signifie tambour en swahili, sans doute en raison de sa forme).
Hébergement : toutes les catégories : hôtels et chez l’habitant
La ville de Goma compte actuellement de nombreux hôtels de luxe et des petits hôtels défiant toute concurrence. Des chalets (des maisons en bois) rappellent la Suisse. On retrouve l’hôtel Lina au quartier des Volcans et l’hôtel Imusi sur le bord du lac (les chambres donnant au lac coûtent un peu plus cher). Le VIP Palace, sur l’avenue de la corniche possède également une vie sur le lac.
Bon nombre de grandes entreprises de Kinshasa ont leurs succursales à Goma. Les coûts élevés du loyer font que beaucoup d’expatriés et d’agents de l’Etat préfèrent se loger à Gisenyi et venir travailler à Goma où le courant et l’électricité ne posent pas problème. On remarque la présence de plusieurs ONGs internationales et de représentations des organisations internationales. La présence de ces institutions et des agences de voyage font vivre la ville et la population.
Restauration : à la portée de toutes les bourses
La ville de Goma est une ville qui par son climat est propice à l’élevage et on retrouve beaucoup de fermes. Le manger (pomme de terre, viande, poisson, fromage, légumes) est à la portée de toutes les bourses. S’agissant du commerce, on y trouve tout vu sa proximité avec le Rwanda.
Transport : voie aérienne, terrestre et lacustre
Le trajet de l’aéroport au centre-ville dure ± 10 minutes. Compter 10$ en taxi (à négocier). Il est relativement facile de se repérer en ville.
La ville étant petite, le déplacement ne pose pas de problème car les gens se déplacent à pied, en moto ou mini-bus.
Goma est aujourd’hui l’une des villes les mieux desservies du pays au niveau transport. On y accède souvent par Kigali, la capitale rwandaise, qui dispose d’un aéroport international (vols Brussels Airlines et Air France notamment), compter ensuite trois heures de route pour rejoindre Goma.
L’autre option, c’est via Kinshasa puisque les deux villes sont reliées par des vols quotidiens. Mais plusieurs liaisons existent aussi avec Lubumbashi et Kisangani. Ainsi qu’avec d’autres villes telles que Kindu, Beni, Bunia et même Entebbe (en Ouganda)… Depuis Bukavu, on peut rejoindre Goma en voiture (207 km de pistes praticables uniquement en 4×4), en avion (± 30 minutes) ou en bateau (3 à 8 heures de traversée du lac selon les bateaux). Dernière option clairement à privilégier : le paysage est superbe et les conditions de traversée très bonnes (confort bateau, rapidité, ponctualité…). Il est également possible de faire la traversée de nuit via certaines compagnies.
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