Une correspondance adressée au Procureur près la Cour de Cassation (Kinshasa-Gombe) du 8 juillet, en forme d’une plainte de l’Asbl Congo Justice, signée par son président Papy Mbaki Ndombele, à charge de MM. Elebe Kapalay et Ronsard Malonda.
« En effet, sans préjudice de date certaine, mais au courant de l’année 2020, le révérend Elebe Kapalay, ancien représentant de l’Église kimbaguiste à la Commission d’intégrité et de médiation électorale (Cime), a présenté frauduleusement la candidature de Monsieur Ronsard Malonda comme président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). « , indique la
plainte.
Et de clarifier : « Selon la procédure de prise des décisions au sein de l’Église kimbaguiste particulièrement celle de désignation du candidat président de la Ceni, le chef spirituel et représentant légal de cette confession religieuse Simon Kimbangu Kiangani donne son accord préalable sur le choix du fidèle de l’église avant de le présenter publiquement à toutes les composantes ».
Cette plainte révèle l’affirmation selon
laquelle Ronsard Malonda n’a jamais été kimbaguiste. « C’est dans ce cadre que le chargé des missions de Simon Kimbangu Kiangani, Monsieur Appo Salimba Mwana avait dénoncé cette désignation frauduleuse, en précisant que Monsieur Ronsard Malonda
– n’est pas kimbaguiste et ne l’a jamais été. », lit-on dans cette plainte de Congo Justice.
C’est ce qui expliquerait le non accord
préalable du chef spirituel et représentant légal de l’Église kimbaguiste Simon Kimbangu Kiangani quant au choix opéré sur la personne de Ronsard Malonda.
« Ceci révèle que Monsieur Ronsard Malonda n’est pas le candidat désigné par l’Église kimbaguiste contrairement à ce que Monsieur Elebe Kapalay, en complicité avec
Ronsard Malonda, a faussement déclaré ou présenté à l’opinion publique. «, renseigne la plainte.
Pour Congo Justice, « cette déclaration a renseigné toute l’opinion que l’Église kimbaguiste a désigné Monsieur Ronsard Malonda comme candidat au poste du président de la Ceni, à la surprise de toute la communauté nationale dont les
réclamations et dénonciations fusent de partout. »
« Ceci alimente la clameur publique qui poursuit les auteurs de ces affirmations fausses ; qui plongent toute la société dans un chaos au regard de la déception que ce choix cause. « , note Congo Justice. Et de conclure : « Ce comportement est
constitutif de l’infraction de faux et usage de faux dont votre office est appelé à investiguer pour que des responsabilités soient établies « .
B.M.