Quelle suite à la désignation du prochain président de la CENI ?
« Il va falloir que les chefs des confessions religieuses se rencontrent et évaluent ce qui a été fait et ce qui doit être fait sur base de la charte qui les régit », estime le pasteur Maurice Mondengo, chargé de communication du président de l’Église du Christ au Congo (ECC), l’une des confessions religieuses qui, avec l’Église catholique, s’est abstenu de voter pour le prochain président de la CENI.
Sur Top congo FM, il affirme « qu’il faut trouver une personne qui doit remplacer cette désignation qui était chaotique ».
Il révèle que « s’il va falloir revoir les candidatures, l’ECC et la CENCO (structure de l’Église catholique) exigeraient que chaque confession religieuse ne présente qu’une seule candidature sur la table, ayant l’indépendance d’esprit, l’intégrité, le sens de la justice et du patriotisme ».
Alors que la désignation de Ronsard Malonda n’a pas fait l’unanimité au sein des chefs de confessions religieuses, le pasteur Maurice Mondengo est d’avis que « le consensus est toujours possible si on choisissait la voix du respect de notre charte ».
Au passage, il rappelle que « l’ECC et la CENCO n’avaient qu’un seul candidat chacune, mais les 6 autres avaient amené sur la table 22 candidatures ».
Répondant à la correspondance de la présidente de l’Assemblée nationale lui demandant d’investir le prochain président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le chef de l’État a fait savoir à Jeanine Mabunda que « votre lettre n’est accompagnée d’aucun soubassement, notamment les procès verbaux de désignation et d’entérinement (de Ronsard Malonda) et tous autres documents y relatifs ».
Désigné par les confessions religieuses (6 sur 8) et entériné par l’Assemblée nationale, Ronsard Malonda, actuel secrétaire exécutif de la CENI, devrait être investi par le chef de l’État pour exercer ses fonctions de président de la Commission électorale en RDC.
Seulement, sa désignation est fortement contestée par plusieurs acteurs politiques et même de la Société civile estimant qu’il est à la base « du chaos électoral » décrié en 2018.