« La reconstruction du pays étant une œuvre collective de longue haleine, il importe que tous les compatriotes en prennent conscience et adhèrent à cette volonté légitime ». David Jolino Makelele, porte-parole du gouvernement, l’a rappelé, à juste titre, mercredi 26 août, au cours de la Conférence de presse établissant le bilan de la première année du gouvernement Sylvestre Ilunga Ilunkamba. De l’état des lieux fait, il ressort des acquis notables face aux défis énormes qui attendent la plus haute hiérarchie du pays, accompagnée, dans cette lourde mission, des 65 membres du gouvernement de qui le peuple attend beaucoup. Ilunga Ilunkamba a élaboré une feuille de route selon la vision du chef de l’État dont il est tenu, lui et son équipe, à exécuter la partition afin que les sons ne soient pas discordants. L’exécution du plan du gouvernement a été impacté par les travaux du Programme présidentiel des 100 jours, articulé autour des sujets majeurs : santé, éducation (effectivité de la gratuité scolaire), infrastructures routières, voiries urbaines, etc. La première action était la pacification du pays au sortir de la présidentielle de 2018, la promotion de la réconciliation, terreau de la cohésion et de l’unité nationale. A la mise en place de l’équipe gouvernementale, il s’est dessiné la coalition FCC-Cach engagée sur les questions d’intérêt général dans un idéal commun de consolidation de la cohésion et de la garantie du meilleur avenir possible au profit du peuple congolais, meurtri par des affres de violences dont il garde les séquelles. La ferme détermination des autorités d’éradiquer toutes les forces négatives avec notamment l’appui de toutes les forces vives de la nation est bien patente. La justice est en train de retrouver ses titres de noblesse dans sa lutte acharnée contre les antivaleurs au nombre desquelles la corruption et la gabegie financière. L’instauration d’un État de droit, à mettre au crédit du président de la République, est bien une réalité consacrée par la Constitution. Le pays s’active à le mettre en pratique, comme l’a reconnu le porte-parole du gouvernement. Et bien plus, l’humanisation des services de sécurité, la liberté d’expression et le libre exercice de la profession du communicateur. La diplomatie agissante (le réchauffement des relations avec les partenaires traditionnels, les institutions financières internationales et l’établissement des liens avec d’autres) a permis de redorer le blason de notre pays. La démarche sous-tendant l’ambition de reprendre la place de choix dans le concert de nations est à ce prix. Cette première année a été marquée par un contexte peu favorable (en interne et au plan externe) dû à plusieurs causes dont principalement la pandémie de Covid-19. Des acquis et des défis énormes ! Le gouvernement poursuit les efforts afin de stabiliser la monnaie locale dont la dépréciation face aux devises étrangères a fait couler beaucoup d’encre et de salive, ces derniers temps. A tout prendre, un parcours aussi long soit-il commence toujours par un premier pas que vient de franchir le gouvernement. Beaucoup reste à accomplir…
Bona MASANU