La communication du siège de la Banque mondiale à Kinshasa est assurée par elle, depuis près de 20 ans au point d’en devenir un meuble. Active également dans le mouvement associatif montrant son profond dévouement pour le bien-être de son prochain. Sans se montrer trop féministe, vertueuse, Louise Mekonda Engulu a toujours fait la démonstration de son engagement vis-à-vis notamment de ses congénères en détresse.
Se sentant principalement concernées par la maltraitance des enfants et ceux abandonnés, le phénomène des femmes/filles violées, filles-mères délaissées, elle et ses soeurs du Grand-Equateur mettent en route une ASBL caritative pour lever des fonds en vue de leur apporter assistance. Ces actions ne vont pas sans retenir l’attention et rencontrent bien évidemment la satisfaction de la population. A Kinshasa, Louise et les autres composantes s’organisent et battent le rappel de tous les ressortissants de la province, membres de toutes les institutions confondues. L’adhésion dont ils font preuve pour cette bonne cause incite Louise et les autres à y œuvrer davantage. Fille de Léon Engulu, un des patriarches de l’ancienne province de l’Equateur, plusieurs fois gouverneur, ministre, député puis sénateur, ma jeune sœur a entamé sa scolarité (primaires et secondaires) en Belgique avant de poursuivre sa trajectoire à la faveur de ses brillantes études à l’ISTI (Institut des sciences et techniques de l’information). Chez nous à l’Equateur, on dira qu’elle est « inongo na ngai », ce qui veut dire simplement de ma génération. Naturellement, sa voie était tout balisée pour la communication. Elle monte son magazine « D’ici et d’ailleurs ». Elle est très proche de moi et suit de près mes activités et ne manque pas une occasion de m’inviter chez elle à Macampagne au moins une fois le mois pour échanger autour d’un repas en compagnie généralement de sa soeur Mado (veuve Clément Nyembwe). Au cours de nos entrevues, le nom de mon jeune frère Jean-Claude ne manque jamais. Femme de cœur qui n’a plus rien à démontrer, Louise a toujours voué une attention particulière pour ses semblables qu’elle ne s’embarrasse pas d’assister en cas de besoin. Ceci dit, bon séjour au Maroc, tu me manques avec tes dîners dominicaux…