D’aspect juvénile, à 47 ans, ce petit-fils du tout premier écrivain congolais, Antoine Roger Bolamba, semble ne pas être totalement sorti de sa jeunesse qui paraît ne pas le quitter. Même si sa maturité prend le dessus, Tony Cassuis Bolamba s’efforce toujours de prendre de la hauteur dans toutes ses entreprises. Ancien gouverneur de l’Equateur, il y a laissé son empreinte et marqué les esprits là-bas à travers la gestion participative qu’il a instituée. Se montrant plus proche de la population, Tony Cassuis Bolamba, avec un port de tête sympathique, s’ouvre facilement aux gens ! A son avènement, la ville de Mbandaka, chef-lieu de la province est dans le noir. La voilà pourvue d’électricité d’où l’appellation de « l’homme-lumière » qu’on a lui a collée par les résidents enfin heureux d’accéder à la civilisation. Il a quitté son poste 16 mois après en laissant dans les tiroirs de nombreux projets et il rêve de retourner un jour pour terminer ce qu’il avait commencé.
Elu le 26 mars 2016, investi le 24 avril, il a quitté ses fonctions le 7 septembre 2017. Il a fait livrer 100 lampadaires en réussissant à faire annuler la dette de 3 millions de dollars que la province de l’Equateur devait à la BIAC, en laissant un chariot automobile pour la province. Ses détracteurs ne vont pas désarmer aujourd’hui même s’il met avant le fait baisser son salaire de 15 millions de francs congolais à 5 millions pour participer à hauteur de 10 millions dans les études des enfants de la province. Le projet a été malheureusement interrompu… « Nous avons contribué au balisage de l’aéroport de Mbandaka et bétonné l’aéroport.
Nous avons doté les écoles des bancs… », m-a-t-il confié. En harmonie avec lui-même, avec un travail exécuté au goût d’inachevé ! « Même dans mon silence, je vous parle et partage tous vos ressentiments », c’est le message qu’il adresse aux habitants de l’Equateur qu’il dit « n’avoir pas oublié… »