Le bureau politique de l’Avenir du Grand Congo, l’œil et l’oreille du peuple, AGCO, parti membre du Front Commun pour le Congo, FCC de Joseph Kabila, et cher à Jean-Calvin Mbwesso, ne se fatigue pas dans la lutte contre le projet du changement de la constitution par le régime de Félix Tshisekedi, en donnant une fois encore sa voix à travers un communiqué officiel du parti. Ceci fait suite à la polémique qui gangrène les réseaux sociaux autour des audios à travers lesquels les secrets d’Etats sont exposés par l’épouse du Chef de l’Etat.
Pour le bureau de ce parti politique, l’heure n’est pas à la distraction. Malgré la situation qui prévaut dans l’Est du pays et les autres provocations orchestrées par les animateurs des institutions de la République à travers leurs comportements, le peuple doit rester vigilent et droit dans ses actions dans la lutte engagé contre le changement de la loi mère de la RD Congo.
Dans son adresse à la presse, Jean Calvin-Mbwesso, Autorité morale de l’AGCO a déclaré : « Peuple congolais, ouvrez grandement les yeux. J’ai constaté que depuis un temps, vous vous êtes donnés à la distraction avec les audios qui circulent dans les réseaux sociaux, qui ne sont d’ailleurs que l’expressions des conflits entre les membres d’une seule et même famille. Nous n’avons rien à gagner dans tout ça au moment où il y a plus important pour nous à faire à ce moment où notre pays est en train de sombrer, entre-temps le peuple continue à souffrir. Revenez dans votre engagement datant de défendre sans arrêt la constitution de notre pays, qui est en danger à cause des appétits gloutons des fossoyeurs de la république qui ne voient que leurs intérêts et non le salut du peuple ».
Et d’ajouter : « l’intérêt suprême qui doit nous caractériser tous est et reste celui de notre avenir commun et celui de nos enfants. Tenez ! En accédant à son second mandat, l’actuel Chef de l’Etat nous demandait de lui renouveler la confiance afin de nous offrir ce que je n’ai pas pu nous rendre à mon mandat précédent. Il a promis de ne pas refaire les mêmes erreurs que la fois passée. A voir comment le pays est géré, trouvez-vous qu’il y a augure d’un changement ? Les voyages, l’impunité, les détournements, la famine du peuple congolais, le manque d’électricité, le manque d’eau, l’occupation de nos territoires par l’ennemi, etc., ont-ils cessé ? Je crois que non ! ».
Poursuivant sa réflexion, Jean-Calvin Mbwesso a étalé les faiblesses du régime de Félix Tshisekedi et émet le doute que quelque-chose de bien pourrait être attendu de celui-ci, lorsqu’il déclare : « Mes très chers compatriotes, nous sommes face à un régime qui ne respecte jamais une seule parole c’est pourquoi vous voyez que même si Félix Tshisekedi évoque la question de la constitution en brandissant la défaillance d’un des articles de cette loi mère, nous avons la conviction de lui demander de laisser cette disposition telle qu’elle se présente, car même si l’on décidait de vous laisser la toucher, le résultat sera forcément semblable à un beignet qui sort de la poche d’un démon ; et la consommation sera à craindre ».
Contrairement à ceux qui disent que la constitution congolaise serait l’œuvre des étrangers, Jean-Calvin Mbwesso donne une autre version des faits en déclarant que ce document est bel et bien l’œuvre des congolais et est rédigé en RD Congo, dans la ville de Kisangani, au moment où l’actuel Chef de l’Etat vivait encore à l’étranger, c’est pourquoi le peuple devait comprendre et tolérer ses lacunes dues à sa méconnaissance de son contenu réel.
Pour fervent compagnons de l’ancien Président de la République et Sénateur à vie, Joseph Kabila, la constitution n’est nullement la raison du maintien de la population congolaise dans la misère car n’ayant pas empêché les détournements et même l’octroi de 400 milles dollars américains aux tiktokeuses dans l’idée de bloquer la mise en ligne des audios qui mettent à nu ceux qui vilipendent la République ainsi que ses institutions.
Benz Bwanakawa