Plus que lui, en matière de foot, il faut vraiment chercher pour trouver. Capable d’abandonner provisoirement une tâche pour aller suivre un match qui le passionne. C’est son péché mignon. L’autre dira son violon d’Ingres. On aura du mal à trouver mieux ailleurs. Pascal Mukendi est conçu comme ça. Et rien de moins ! C’est à travers ses posts, en forme de reportages que j’ai suivi la dernière Coupe du monde Russie 2018. Il a écrit dans une de ses derniers posts : un nègre en Russie, dans la peau d’une star et dans un autre, il enfile le maillot des léopards et déploie l’emblème national.
Il fait savoir que le pays est valablement représenté par lui et nos compatriotes binationaux. Il a de bonnes raisons de le rappeler au monde entier. Et enfin, il fait un reportage de la boucle du Mondial en clamant tout haut que la France est championne du monde en arborant le maillot de l’équipe de France. Et sur le chemin de retour, pour couronner le tout, comme il avait bien programmé les choses (le hasard n’existe pas), il fait une halte à Paris et a le bonheur de vivre la France qui fête ses héros sur les Champs-Élysées. C’est pas pour la première fois qu’il se rende à une finale. Il y a quatre ans, il était au Brésil avec sa charmante épouse. Il ne manque non plus les finales des coupes d’Afrique et les grands derbys du stade des Martyrs. Passionné du football, il organise à chaque classico, un barbecue foot bien arrosé. J’ai la chance d’y être convié.
Mais ce qui ce mec ? Pascal Mukendi Ilunga, je le vois au kiosque de l’Inter comme moi, il venait acheter le magazine France football et le journal L’équipe. Et un jour, j’ai rendu visite à Bona Masanu à Bandal après échange, il me raccompagne et on le rencontre sur 8 Décembre, ils s’embrassent et évoquent des souvenirs de l’Athénée de la Gombe puis il me le présente, c’était en 1992. Je me souviens de l’année parce que je revenais de Paris avec la série Doña Beija. Et depuis, on ne manque pas de se saluer. Et un jour de 1993, je le rencontre à nouveau à la station du Memling avec une Renault, il me dira qu’il travaille à côté chez Mobil Oil. Passionné de football comme pas un, l’année dernière j’ai pris un vol avec lui, j’allais sur Bruxelles et lui à Barcelone pour assister à un classico. Ce que vous ne savez pas, c’est que Pascal et moi habitons la même avenue. Comme si on s’était passé le mot. Deux, trois petites choses en commun. Merci pour la réplique de la Coupe du monde que tu m’a ramenée.
Je referme ce post en disant que Pascal a la passion du ballon rond. Sans plus !
Ce qui n’est pas peu dire. Pas de spéculations, SVP…