L’apparition de la pandémie du Covid-19 a fait modifier de fond en comble les attitudes des uns et des autres. La peur du virus a pris le dessus sur toute autre considération dans notŕr vie de tous les jours. Même si, à bien des égards, beaucoup pensent, à tort d’ailleurs, pouvoir s’en passer. Mieux vaut prévenir que guérir. Les réfractaires à ces recommandations sont bien nombreux parmi nous. A Kinshasa l’autorité urbaine a rendu obligatoire la protection buccale et nasale, à travers le port de masques (même les gants) plus facultatif mais obligatoire. Plusieurs rechignent encore à s’en accommoder. C’est bien pour la prévention que pour autre chose. Nos comportements propres influent en général sur ceux des autres, donc de notre santé dépend également celle des autres. D’où la distanciation sociale (une des règles édictées) doit être intégrée dans nos attitudes de tout ce temps.
Un pan entier de la population kinoise fait fi de ces nouveaux comportements et l’ignorance y participe activement. Mais c’est quoi ces gestes-barrieres ?
Il s’agit bien évidemment d’un ensemble des règles élémentaires aussi simples que tousser ou éternuer. Lesquels devraient désormais se faire dans le creux du coude plié en cette période cruciale de confinement aussi bien chez soi qu’en dehors.
Les coudes ont remplacé provisoirement la paume de main pour les salutations. Les embrassades sont à proscrire et son dérivé la bise en cette période de risque épidémiologique (ici liée au Coronavirus SARS-CoV-2). Voilà l’une des mesures barrière possibles contre un microbe se transmettant notamment par les mains.
Tout bien considéré, les comportements-barrière sont l’ensemble des gestes et attitudes individuels et collectifs susceptibles de ralentir la propagation d’une épidémie.
La notion de comportements-barrière, dans le domaine de la lutte contre les épidémies, a été vulgarisée à l’occasion de la médiatisation du SRAS et de la grippe aviaire. Mais des mesures-barrière complexes et efficaces étaient pratiquées dès l’Antiquité et l’ont été à grande échelle contre les vagues successives de peste noire au milieu du 14e siècle. Actuellement, nous sommes en présence de celui qui est considéré comme l’ennemi public numéro un. Lequel n’a pas de visage mais occasionne des ravages. Tous souhaitent que cette pandémie disparaisse de la planète afin que nous puissions renouer avec le cours normal de l’existence dont le premier vœu est le déconfinement immédiat…
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