Celui qui se considère toujours comme «président élu» au sortie de la présidentielle de 2018, Martin Fayulu, s’est prononcé sur les ondes de la radio Top Top Congo FM, en lien avec l’actualité brûlante de l’heure au centre de laquelle se trouve le directeur de cabinet du chef de l’État, Vital Kamerhe.
D’entrée, il indique que «la confiscation de la souveraineté du peuple a montré ses limites. On ne bâtit pas un pays sur base du mensonge. Chaque mensonge contracte une dette à payer à la vérité. Assurément la question de la chose publique demeure la dernière préoccupation des alliés qui ont planifié et exécuté l’escroquerie électorale de décembre 2018″.
Dans une adresse à la nation, Martin Fayulu affirme «que nul ne soit dupe, la responsabilité personnelle de Monsieur Félix Tshisekedi est aussi engagée dans la gestion de son programme de 100 jours (pour lequel son directeur de cabinet de trouve à la prison centrale de Makala) et dans le dossier de 15 millions de dollars. La responsabilité politique ne se délègue pas».
Avec les interpellations des patrons d’entreprises commis à l’exécution des travaux du programme d’urgence du chef de l’Etat et de Vital Kamerhe accusés de détournement de deniers publics, «j’enjoins donc tout un chacun à rester vigilant pour que les procédures en cours sur les nombreux détournements qui ont émaillé le pays ces dernières années aboutissent sur des sanctions exemplaires».
Martin Fayulu appelle principalement donc à «un audit digne de ce nom qui doit être effectué à la CENI et pour que messieurs Nanga et Basengezi s’expliquent sur l’utilisation de plus d’un milliard de dollars dépensés pour les élections de 2018″.
Pour lui, «dépouiller les caisses de l’État à faire le juridisme, (c’est un) comportement irresponsable, insouciant et témoigne d’un grave manque de sérieux. C’est pourquoi , peuple congolais, très chèrs compatriotes, aujourd’hui plus que jamais, préparons-nous à récupérer notre souveraineté».