A l’initiative de Jules Masua (Nzete ya séquoia), la veuve Amazone et les proches de Papa Wemba (triés sur le volet) ont partagé un barbecue d’hommage. Des retrouvailles qui ont eu pour cadre la résidence de l’initiateur à Binza-Télécom pour célébrer Bokul, quatre ans de son départ dans l’au-delà survenu sur scène à Abidjan lors du festival des musiques urbaines d’Anoumabo.
Au nombre des invités, Samy Badibanga (1er vice-président du Sénat) et quelques amis notamment Riva delo pipo,Henri Wanya, Léopold Abibo, le maestro Souzy Kasseya, Bella, Jean-Pierre Kabeya, les frères Nitu Mambu, Basile Lungwana, Djo Munga, les frères Dambana Rodall( Adrien,Jean Jacques et Jean Paul), l’artiste Meko et l’abbé Koko.
Prenant la parole, votre serviteur s’est, avant toute chose, acquitté d’une obligation celle de remercier les uns et les autres de s’être déplacés, de bon cœur, pour partager ces instants en souvenir de celui qui était quasiment pour eux tous, à la fois l’aîné et l’ami. Avec au passage juste un ou deux mots pour évoquer le plaisir partagé que tous éprouvaient d’être là en vue de se remémorer les moments heureux que Kuru a passés collectivement ou en privé avec chacun d’eux.
Pour sa part, l’abbé Koko (dont tout le monde sait le rôle ô combien important joué aux côtés de l’artiste) a peu avant de bénir le repas, loué l’initiative de Jules (homonyme à l’autre) en revenant, d’un trait, sur les derniers instants de la vie du défunt et interprétant quelques airs de la dernière chanson de Wemba sur scène précédant l’heure fatidique où il s’écroula (pathétique)…
Bien évidemment, il était de bon ton que sa veuve s’exprima aussi. Maman Marie-Rose a brossé pour l’assistance, non sans un brin d’émotion, la genèse du de la maladie qui déboucha sur le décès de son artiste de mari depuis Paris jusqu’à leur retour à Kinshasa et les circonstances de son départ à Abidjan pour ne plus revenir comme il était parti. Pour faire court, elle relèvera (sur un air de regret) que toutes les promesses faites à divers niveaux (realisation de la pierre tombale, statue et bien d’autres autres choses y relatives) n’ont pas été matérialisées. Sur proposition de l’abbé Koko appuyé par Samy Badibanga, il a été préconisé la mise sur pied de deux comités (politique et technique) dans le but de l’organisation des manifestations de cinq ans avec en perspective la pierre tombale et la statue de l’artiste.
Ce petit groupe s’est promis de faire diligence en vue d’accélérer cette matérialisation. Déjà, il va se retrouver dimanche prochain pour visualiser pour ce faire les maquettes à proposer par les frères Meko.
A en croire ces derniers, parallèlement à la proposition de l’effigie de Wemba à réaliser à Kinshasa, il y a une autre à ériger à la désormais Place Papa Wemba à Abidjan qui n’attend que l’appui du gouvernement congolais.