Deux sessions qui se succèdent à l’espace d’une semaine au Sénat rythmées par des invectives du départ et le bouquet, c’est des fleurs qui atterrissent, à l’arrivée, dans les mains de celle qui était considérée comme victime de son outrecuidance : la sénatrice Bijoux Goya a accepté les excuses du bureau de la Chambre haute du Parlement conduit par Alexis Thambwe Mwamba qui a dit sa « désolation » pour le spectacle que cette plénière a offert au public médusé. Lui dont la sortie a provoqué une onde de choc dans l’opinion s’est aliéné une grosse partie de la population après sa tapageuse déclaration du haut de sa chaire de son refus d’accéder aux avances de Bijoux Goya, champagne à l’appui. Et la gent féminine (du moins une bonne frange) s’en est offusquée au point de reprocher à l’indélicat, dans ses agissements, son manque d’élégance et sa manière peu orthodoxe d’interagir avec les autres. Voici comment se referme la série « Novelas du Sénat » ayant pris les allures d’une scène de ménage en public ayant fait soulever une vague d’indignation. Par voie de conséquence, l’annulation de la motion qu’on devrait soumettre à la plénière, n’eut été le grabuge que cela a entraîné, pour un audit sur les travaux dont l’urgence ne se justifiait nullement, selon les termes de la correspondance portée par la senatrice. Quoiqu’il en soit, l’image de la Chambre haute s’en est trouvée fort écornée, même si, à l’heure qu’il est, on cherche à recoller les morceaux. Pour la suite, on est bien en droit d’attendre pour voir les fruits répondre positivement à la promesse des fleurs… Le champagne pourra suivre !
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