Nous avons comme suivi le cours du droit à travers ce qu’il est convenu de nommer « Affaire Kamerhe » sur laquelle sont venus se greffer des noms tels que Samih Jammal, Daniel Massaro, Hamida Shatur et bien d’autres. « Le malheur poursuit ceux qui pêchent, tandis que le bonheur récompense les justes », dit la Bible version Louis Second. Et le même en parallèle nous enseigne : »Le juste prosperera, car il jouira du fruit de ses œuvres ». Après toutes ces séquences qui ont tenu en haleine l’ensemble des Congolais et par-delà, bien d’autres personnes scotchées sur leur chaise à vouloir connaître la vérité et savoir de quelle manière notre justice rend le droit. Il ne nous appartient pas, il est universel et nous sommes tenus d’appliquer ses principes. Nous nous acheminons inexorablement vers l’épilogue de ce procès qui aura révélé les dessous de choses pas toujours propres qui se deroulent sous nos yeux parfois loin de nous et ses conséquences. Qui tue par l’épée, on nous l’a déjà démontré, périra également par elle (épée). C’est ici que l’arme se retourne vers son utilisateur. Nous avons été, disions-nous d’emblée, dans la posture des étudiants ayant suivi le cours du droit et voici arrivée l’heure de rendre la copie devant un examinateur. Le résultat sera à la hauteur de notre maîtrise ou non du sujet proposé. Le droit vaste notion, s’il en est, sa complexité ne permet nullement de s’égarer. Les partisans de la rationalité mettent systématiquement en avant le côté « beauté du droit » relevant la maxime selon laquelle « Nul n’est censé ignorer la loi ». Nous avons vu des pratiquants du droit défiler devant nos yeux via la petite lucarne nommee télévision, certains disposaient même des écrans géants : mais mêmes images pour que nul ne rate l’occasion de dessiller les yeux en vue de voir la vérité en face. Quelques pratiquants du droit ont emporté notre adhésion et gagné notre estime dans leur comportement vis-à-vis de cette matière. A l’opposé, certains ont été repoussés surtout les avocats dont on voyait clairement la propension à gagner toujours de l’argent sur le dos de leurs clients. Procès politique, pour les uns, les autres s’en sont tenus seulement à son aspect juridique. Le débat est passé !
Les incultes (n’ayant pas la maîtrise d’un domaine), de leur côté, ne disposent assurément pas de la faculté de faire observer l’ensemble de ces règles régissant la conduite de l’homme en société, les rapports sociaux pour que ceux-ci échappent à l’arbitraire et à la violence des individus et soient conformes à l’éthique dominante.
Au demeurant, pour ceux qui n’ont pas appris le droit à l’école, la seule chose est de regarder comment il sera rendu lorsque le verdict tombera. Le 20 juin, c’est déjà demain !
Bona MASANU