A l’indépendance, je t’épouse
Kinshasa, 1960. Nous sommes en début d’année. La Table ronde belgo-congolaise se préparent. Les délégués sont désignés par provinces. Un vent de changement souffle sur le pays.
Un homme d’une vingtaine d’années se promène au centre-ville, dans le quartier des Européens. Une jeune fille belge sort des cours et cherche des yeux la voiture de son père. Elle a quinze ans, seize ou peut-être dix-sept. Le Congolais la croise et lui dit « à l’indépendance, je t’épouse ».