En raison de crise dûe au coronavirus, le Prix Dior de la photographie s’expose cette année sur les réseaux sociaux. Avec sa série « Double Identité », sa lauréate congolaise questionne avec force le regard posé sur les femmes de son pays
Pandémie oblige, la 3e édition du Prix Dior de la photographie – en partenariat avec Luma Arles et l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles (ENSP) – ne s’expose pas à Arles cet été. C’est donc dans une exposition digitale inventive, partagée entre les Instagram et sites de Dior et de Luma, que sont montrés les travaux des onze lauréats et trois Mentions du jury désignés par celui-ci qui est présidé par la grande photographe hollandaise Viviane Sassen. Ces jeunes artistes, issus de grandes écoles, ont eu carte blanche cette année sur le thème Face to Face.
Pamela Tulizo, la gagnante
La gagnante, révélée en ligne le 15 juillet, est Pamela Tulizo, diplômée du Market Photo Workshop de Johannesburg et née en 1993 au Congo. Sa belle série, «Double identité», tout en autoportraits, collages et incrustations, pose la question de l’identité de la femme africaine, entre ce qu’elle est vraiment et l’image que lui collent les médias. Captivant.
Dans sa série « Double identité », composée de 13 autoportraits, Pamela Tulizo incarne une femme africaine oscillant entre son identité et le rôle que lui confère une société mondialisée.
Pamela Tulizo avec autorisation d’utilisation pour Christian Dior parfums
The Art of Color, Prix Dior de la photographie et des arts visuels pour jeunes talents. @diormakeup, @luma_arles et luma-arles.org