En suivant de près la situation politique du pays et les positions de ses acteurs politiques, le constat est tel que tous veulent la mort des autres. Tshisekedi veut enterrer le FCC. Le FCC veut asphyxier le CACH. Lamuka, toujours présent, prie pour que le navire s’écroule. C’est clair ! Ces acteurs politiques n’abdiquent pas.
Mais ce jeu politique triangulé rappelle, dans une certaine mesure, la scène du légendaire « mont Golgotha » des évangiles bibliques. Il s’y passa une crucifixion triangulée : il y avait le sauveur et les deux brigands. Alors que les trois plateformes politiques se livrent une guerre de leadership, en voulant, chacune, se faire pour le salut du peuple congolais, elles doivent admettre de mourir pour celui-ci.
Pour le moment, le CACH semble jouer le rôle du sauveur, du fait de sa position au sommet de l’Etat. Et s’il faut qu’il meure, sur l’autel du jugement populaire, il se laissera accompagner par le FCC et Lamuka dont les membres ont déjà, à différents degrés, géré la chose politique. Toutes ont la responsabilité de l’avenir et du devenir de cette grande nation, don béni de Dieu.
Malheureusement, leurs propres intérêts semblent l’emporter sur la vocation qui justifie leur présence politique. Ils se battent pendant que le peuple souffre, gémit et croupit dans une misère noire.
Qui va alors le sauver si ces plateformes n’ont pas cela dans leurs agendas ? La seule recette magique pour ce peuple est la loi biologique de la « photosynthèse » appliquée à la politique. Il est question de mettre en place un processus de transformation de l’énergie lumineuse en énergie chimique, autrement dit, la consommation ou l’absorption du mal(dioxyde de carbone) pour libérer l’oxygène nécessaire à la respiration humaine. La nature n’enseigne-t-elle pas quelque chose à ces politiciens ? Le besoin a besoin de la respiration pour sa survie. Il est pour le moment asphyxié, étranglé et étouffé. Seul le processus botanique de photosynthèse, calqué sur la politique, peut le sauver.
D’où vient le mal ? Qui est le mal ? Il faut alors l’absorber et le transformer en énergie qu’il faut pour la bonne santé de la classe politique et de la nation. Félix Tshisekedi, qui, lors du culte oecuménique de dédicace de la nation à Dieu, le 23 juin 2019, avait déjà déclaré endosser les fautes commises par tous les responsables politiques de la RDC, ne peut-il pas incarner ce rôle?
Il est temps de photosynthétiser : absorber tous les abus de pouvoir contre les faibles (le peuple), de mauvaise gestion des innombrables richesses que Dieu a données à ce pays, pour insuffler une nouvelle dynamique de redressement afin que les fronts des Congolais ne soient jamais courbés.